Scharwoude accueille 150 réfugiés ukrainiens : "Dans quel petit village peut être grand"


Dans l’ancien immeuble de bureaux de Structon à Scharwoude, les derniers points sont mis sur les i pour accueillir chaleureusement les 150 réfugiés ukrainiens à venir dans la municipalité de Koggenland. La mairesse Monique Bonsen a été très impressionnée par les progrès réalisés. « C’est vraiment bien plus qu’un simple lit et un toit. Les gens ont créé une maison ici. »

Environ 150 réfugiés devraient être hébergés dans l’ancien immeuble de bureaux – NH Nieuws

La semaine prochaine, les 40 premiers réfugiés sont attendus dans l’ancien immeuble de bureaux. Les salles sont bien agencées et les Ukrainiens peuvent même compter sur une table de ping-pong et une cantine organisée. « C’est presque devenu un hôtel », s’amuse le maire Bonsen. Il a semblé imprudent à la municipalité de Koggenland de remplir immédiatement la capacité maximale de la propriété avec des Ukrainiens, dit-elle.

« Ces personnes viennent de zones de guerre, bien sûr. Il est important que nous leur donnions de l’espace pour atterrir et c’est pourquoi nous avons décidé de diviser le flux de réfugiés en trois phases. » Cela signifie qu’environ 40 réfugiés seront hébergés dans le bâtiment par phase.

« C’est un peu ‘ce qu’un petit village peut être grand’. C’est ce qui me passe par la tête tout le temps »

Monique Bonsen, maire de Koggenland

Bonsen est donc fier des bénévoles, du propriétaire de l’immeuble et de la municipalité. Pendant deux semaines, ils ont travaillé dur ensemble pour que la réception soit prête à temps. « C’est un peu ‘ce qu’un petit village peut faire de mieux' », dit-elle. « C’est ce qui me passe constamment par la tête et bien sûr mon cœur s’est beaucoup réchauffé à cause de ces actions. »

Grâce aux images d’objets et à la traduction qui l’accompagne, il est possible pour les Ukrainiens de communiquer au comptoir – Tom de Vos

Les réfugiés peuvent compter sur un point de contact au bureau, qui dispose également d’une feuille A4 pratique avec des photos d’objets et la traduction ukrainienne-néerlandaise correspondante. « Cela semble être des choses simples », poursuit Bonsen. « Mais on peut en conclure que presque tous les détails ont été pensés. »

Un voisin guette le futur centre de réfugiés

L’arrivée des réfugiés ne semble être un problème pour personne, mais cela vaut-il aussi pour le voisin qui habite juste en face de l’immeuble ? « Je pense que c’est une très bonne chose », déclare Scharwouder Gert Elzinga, qui ouvre avec hospitalité sa porte d’entrée au WEFF/NH Nieuws.

« En fait, nous avons été impliqués de manière très positive dans toute cette histoire depuis le début. C’est parce que vous en ressentez quelque chose. Vous voyez toutes ces images à la télévision et vous pensez : ‘Merde, ces gens ont besoin d’être aidés’. »

De Scharwouder n’y pense pas seulement, mais travaille avec une fondation pour fournir des vélos aux futurs réfugiés, afin qu’ils puissent explorer la région à l’avenir.

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