Scally, le bébé prodige à la poursuite des records

L’histoire de l’Américain de dix-huit ans qui signe son premier contrat d’enseignant en Allemagne. À la maison, il était devenu le plus jeune propriétaire du NYC et rêve maintenant de ses débuts à la Coupe du monde dans son pays.

A un centimètre de la cible. Mais cela ne veut pas dire que c’est une mauvaise chose. Joe Scally a vu et vécu de près la dernière Coupe du monde. Mais il n’en faisait pas partie. Ou seulement en milieu de service : sur le banc avec le Pays de Galles, puis avec l’Angleterre et l’Iran. Enfin aussi avec la Hollande. Pas même une minute jouée, et il est rentré chez lui. Son objectif professionnel maximum est justement de les jouer, la Coupe du monde. Dans trois ans, il aura une autre opportunité, cette fois chez lui, étant donné que la compétition, en 2026, aura lieu entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Scally, 20 ans, n’est qu’un des nombreux Américains qui se sont imposés en Allemagne ces dernières années. Un de ses bons amis est Giovanni Reyna, sous contrat avec Dortmund. Les deux, qui ont le même âge, se retrouvent une fois par semaine à Düsseldorf pour manger ensemble. Mais de McKennie à Pulisic, en passant par Tyler Adams, John Brooks, Josh Sargent jusqu’à Timothy Chandler, nombreux sont les Américains qui se sont frayé un chemin en Bundesliga. Signe d’un mouvement footballistique qui prend de l’ampleur. Scally a signé un contrat professionnel avec le Borussia Moenchengladbach un jour après ses 18 ans, mais le club l’a signé de New York dès novembre 2019 (puis l’a laissé en prêt pendant environ 18 mois), alors qu’il n’avait qu’un an. 16. « En Amérique, chaque enfant qui aborde le football rêve de jouer en Europe. Encore mieux si dans l’une des 5 grandes ligues. Avoir l’opportunité de jouer en Allemagne est un honneur. Je ne pourrais pas être plus heureux que ça.”



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