Le légendaire numéro 10 des Rossoneri, aujourd’hui président fédéral du Monténégro : « Rafa est le meilleur depuis deux ans, ça m’étonne qu’il ne soit pas titulaire en équipe nationale. Pour des gens comme nous, la différence, ce sont les stimuli. Krstovic ? Il il n’a pas les tirs de Vucinic mais il sait marquer un but… »
Dejan Savicevic était un aimant. Il a attiré le ballon vers son pied gauche et les âmes des supporters vers son 10. Au Red Star, il était trop fort pour ne pas devenir une légende, à Milan avec un arc-en-ciel il a balayé les nuages des premiers mois à Barcelone, au Rapid Vienne, les fans – des mélomanes comme Mozart le commandent – lui ont chanté un refrain sur l’air de Rigoletto et ont déployé une banderole qui disait ceci : « Rapid avec Savicevic vaut mieux que le sexe ».