Saudi Aramco mène l’investissement de 30 milliards de dollars de Riyad en Corée du Sud


Saudi Aramco a annoncé un investissement de 7 milliards de dollars dans une usine pétrochimique en Corée du Sud, dans le cadre d’un ensemble d’accords de 30 milliards de dollars entre Riyad et Séoul alors que le prince héritier Mohammed bin Salman forge des partenariats plus étroits en Asie.

Les accords, y compris l’investissement du plus grand producteur de pétrole au monde, ont été annoncés jeudi lors de la première journée d’une visite à Séoul du prince Mohammed. Le dirigeant quotidien de l’Arabie saoudite est en tournée en Asie de l’Est qui comprendra également le Japon et la Thaïlande. Le président chinois Xi Jinping devrait se rendre en Arabie saoudite le mois prochain.

Le ministre saoudien de l’Investissement a déclaré aux médias nationaux que la valeur totale des accords annoncés à Séoul était de 30 milliards de dollars.

Le monopole énergétique d’État sud-coréen Kepco et quatre autres sociétés coréennes ont également signé un protocole d’accord avec le Fonds d’investissement public saoudien pour une usine d’hydrogène et d’ammoniac de 6,5 milliards de dollars dans le royaume du Golfe.

L’Arabie saoudite a parié sur l’hydrogène malgré un marché limité pour la source d’énergie, avec une usine développée en partenariat avec la société chimique américaine Air Products qui devrait être mise en ligne en 2026. Le Korea Times a rapporté que l’autre usine serait construite à Yanbu sur le Mer Rouge et que la production commencerait en 2029.

Le géant coréen de l’industrie lourde Hyundai Rotem a également signé un protocole d’accord avec le gouvernement saoudien pour coopérer sur les infrastructures ferroviaires du mégaprojet phare Neom du prince Mohammed, une ville sans carbone construite sur une ligne de 170 km à travers le désert saoudien.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a salué les investissements, décrivant l’Arabie saoudite comme un partenaire clé pour la sécurité économique et énergétique du pays d’Asie de l’Est.

« En particulier, il a dit qu’il aimerait renforcer drastiquement la coopération avec la Corée du Sud dans les domaines de l’industrie de la défense, des infrastructures et de la construction », a déclaré un porte-parole présidentiel sud-coréen.

La Corée du Sud, un proche allié des États-Unis, importe près de 93 % de son énergie et de ses ressources naturelles, selon les chiffres du gouvernement, avec environ 60 % de ses importations de pétrole provenant du Moyen-Orient.

Lors d’une visite à Séoul au début du mois, le ministre saoudien de l’investissement Khalid al-Falih a exhorté les start-up sud-coréennes à utiliser son pays comme une « plate-forme » pour entrer sur le marché mondial, citant la popularité en Arabie saoudite de la culture, de la mode et des cosmétiques coréens. .



ttn-fr-56