Sassuolo, Udinese, Spezia, Salernitana, Bologne… Milan, que de points perdus !

Les Rossoneri, surtout à San Siro, n’ont pas gagné trop de matchs avec des adversaires bien inférieurs. Et maintenant les bonus sont terminés

Non pas qu’il y ait eu un énième besoin de confirmation, mais les week-ends « fixés » deviennent souvent décidément indigestes. Organisé selon la logique, c’est clair : en fonction du classement et des matchs programmés, on se fait une idée de comment la journée pourrait se dérouler. Et cela a en effet été particulièrement succulent pour Milan : Naples et Bergame, l’Inter en visite à la Juve, les Rossoneri à San Siro devant un Bologne sans grand besoin de classement et avec la poussée de soixante-dix mille supporters. Ensuite, cependant, l’adversaire s’assoit également à cette table et l’envoyer en l’air est un moment. Bien sûr, maintenant il y a un corner de moins, mais il en reste encore sept et avec un si petit avantage une chose est sûre : Milan ne pourra pas se permettre d’autres faux pas du genre. Parce qu’alors, il devient inutile de gagner le derby et à Naples – juste pour donner quelques exemples, mais il y en a beaucoup d’autres – si la douzième force du tournoi vous bloque à domicile.

VOYAGE

L’exercice est trivial et peut-être pas très objectif, car les victoires manquées peuvent dépendre de bien des aspects. Cependant, il convient de souligner tous les points perdus par les Rossoneri cette année contre des adversaires de bas de gamme. Souvent inférieur à la moyenne. Avec ce match on en est arrivé à 14. Sans en attendre grand chose, car alors le Diable aurait déjà été virtuellement champion d’Italie depuis un moment, il suffirait d’en mettre la moitié dans sa poche pour voguer sereinement vers le championnat numéro dix-neuf. Ces 14 points ont tous été perdus à l’extérieur contre des équipes du côté droit du tableau. Une définition du football pour distinguer ceux qui pensent à se sauver de ceux qui passent des ligues tranquilles ou ambitieuses. Le plus noble était Sassuolo, actuellement dixième. Mais le treizième jour, fin novembre, lorsque les neroverdi battent les San Siro trois à un et infligent au Diable la deuxième défaite consécutive après celle de Florence, ils sont treizièmes. Et Milan a perdu la primauté, qu’ils partageaient avec Naples. Avec l’Udinese, c’était « en plein »: un par un au match aller, un par un au match retour.

BONUS EXPIRÉ

Ensuite, il y a le désastre domestique avec La Spezia. Désastre à tous les niveaux, y compris l’arbitrage. Un de ces moments où il est légitime de dire qu’une équipe – Milan, en l’occurrence – a été objectivement pénalisée par les arbitres. L’erreur inexcusable des Rossoneri, s’il en est, a été d’avoir encaissé le deuxième but ligure dans la dernière seconde du match. Et que dire des deux par deux de Salerne, contre le dernier de la classe, arrivé le jour où l’Inter a perdu contre Sassuolo et Napoli a fait match nul avec Cagliari. Cette fois non, l’aide des autres n’est pas arrivée. Il a fallu protéger les douves creusées derrière eux et au lieu de cela Naples et l’Inter ont couru plus vite cette fois. Désormais, les bonus sont terminés à Milanello.



ttn-fr-4