En attendant de définir les enjeux Raspadori et Frattesi, Dionisi devra composer avec une équipe sans l’attaquant de Scamacca
Un train est déjà parti. Et il a amené Scamacca à Londres et en Premier League. Deux autres sont immobiles, en attente de développements sur le front du marché des transferts : Raspadori aime Naples, Frattesi aime la Juve et plus encore. Cette année, Sassuolo devra se passer de quelques pièces précieuses. D’un point de vue fantastique, cependant, peu de changements : Dionisi sait par où commencer. La certitude, c’est encore Berardi, auteur de 15, 17 et 14 buts lors des trois derniers championnats. La forme reste la même, le 4-2-3-1, avec Mimmo et Traoré écartés sur les flancs mais toujours chargés d’attaquer le but. L’Ivoirien a brillé dans les premiers mois de 2022 (6 buts à partir de février) et – milieu de terrain coté – peut trouver l’exploit cette saison. Lopez et Frattesi débutent en médiane, en première ligne (pour l’instant) il y a Raspadori derrière Alvarez: la classe 2001 vient de Penarol, où il a marqué en rafale, mais cela pourrait prendre un certain temps pour s’adapter au football italien. Avec l’éventuelle arrivée de Pinamonti, il risquerait donc un chiffre d’affaires inconfortable pour ses entraîneurs fantaisistes. Le marché d’été a également amené Thortsvedt à neroverde : le milieu de terrain offensif de 23 ans a fait preuve de prouesses physiques et d’excellentes idées, mais n’a pas encore pleinement pénétré les mécanismes de Dionisi. Il coûte 27 crédits et possède un excellent feeling avec le but adverse : s’il est pris en 6e ou 7e emplacement au milieu de terrain, cela pourrait être une bonne affaire. Pour compléter le onze de départ les habituels Conseils s’en chargeront, irremplaçables entre les poteaux, tandis qu’en défense le revenant Erlic rejoint la ligne composée de Ferrari, Kyriakopoulos et une entre Toljan et Muldur.
Qui prendre ?
–
Lors de la vente aux enchères, les bijoux Sassuolo disparaissent à grands frais. Un cran en dessous Lukaku, Immobile & Co, Berardi et Raspadori jouent avec tout le monde : ils peuvent facilement atteindre le double et garantir d’excellentes notes. Le conseil est aussi une certitude, notamment pour ceux qui préfèrent alterner entre deux gardiens issus d’équipes de milieu de tableau. Neroverde est également gardien de penalty. Kyriakopoulos n’est pas convaincant, tant au niveau de la note moyenne (5,88 en 21/22) qu’au niveau des bonus : depuis qu’il est à Sassuolo, il n’a inscrit qu’un seul but. C’est un risque de s’appuyer sur Toljan, souvent sur le banc pour faire de la place à Muldur, ainsi que sur Defrel, dont le temps de jeu est de plus en plus réduit. Thortsvedt est une possible surprise, Erlic et Traoré idem. L’Ivoirien a déjà montré ses qualités, c’est vrai, mais cette année il peut devenir l’un des meilleurs de son département.
Formation type (4-2-3-1)
–
Conseils; Toljan, Erlic, Ferrari, Kyriakopoulos ; Lopez, Frattesi; Berardi, Raspadori, Traoré ; Alvarez.
10 août – 14:46
© REPRODUCTION RÉSERVÉE