La demande de Johnny de Mol au ministère public de le poursuivre pour les abus présumés de Shima Kaes est une astuce de relations publiques, disent Saskia Belleman et Paul Jansen.
Johnny de Mol a provoqué mercredi un important délire médiatique en demandant au ministère public de le poursuivre pour l’agression présumée de son ex-fiancée Shima Kaes. Si le ministère public poursuit quelqu’un, il y aura une décision de justice sur l’affaire et Johnny dit qu’il a une grande confiance en cela.
Truc de relations publiques intelligent
Le rédacteur en chef de Telegraaf, Paul Jansen, souligne OBNL Radio 1 que le ministère public annoncerait s’il poursuivra Johnny ce mois-ci. « Si vous dites juste avant cela : ‘Je veux que vous me poursuiviez’, et que le SPP procède ensuite à la poursuite… Au lieu de vous asseoir sur le banc des accusés, vous pouvez dire : ‘C’est exactement ce que je voulais.' »
C’est donc une astuce de relations publiques intelligente, explique-t-il. « C’est une inversion très intelligente de quelque chose qui menace de vous tomber dessus et qui est très négatif pour vous. Vous le retournez de manière à lui donner une tournure positive, à lui donner un tour, de sorte que vous puissiez dire: « Je l’ai demandé moi-même ».
Donc Johnny prépare juste une stratégie médiatique ? « Total. Et ce ‘procès par les médias’, avec cet écran, et entre-temps allant aussi dans cette direction… »
Vol vers l’avant
Saskia Belleman, la sténographe judiciaire de De Telegraaf, déclare à ‘Jinek’ que Johnny ne peut pas du tout demander au ministère public de poursuivre. « Non, ça ne marche pas comme ça. Le ministère public décide lui-même qui poursuivre et quand. Cela nécessite d’abord des recherches approfondies.
Alors pourquoi le fait-il ? « Ouais, je pense que c’est plus comme une course vers l’avant et montrer, ‘Je demande à être poursuivi, donc je suis innocent, sinon je ne demanderais pas.’ Je pense que c’est plus la pensée derrière tout ça. »
Eva Jinek : « Vu publiquement ?
Saskia : « Oui. »
Winston croit Johnny
Un non-sens, dit l’ami intime de Johnny, Winston Gerschtanowitz. « Je ne pense pas que Johnny le fasse pour cette raison. Je pense que Johnny est juste à un stade où on lui demande d’arrêter son programme alors que dans ce pays, il est toujours innocent jusqu’à ce qu’il soit reconnu coupable. Mais malheureusement, ça ne marche pas comme ça. »
« Si vous lisez tout ce qui est écrit sur lui, je pense que beaucoup de gens supposent ou écrivent que cela pourrait être différent à leur avis. (…) Si vous, comme lui, savez fermement qu’il est innocent, alors je pense qu’il veut en parler rapidement, car alors il peut passer à autre chose. C’est bien sûr très douloureux maintenant. Chaque jour, il y a quelque chose qui fait la une des journaux et qui est nuisible.
hypocrite
La star de RTL Boulevard, Luuk Ikink, trouve particulièrement hypocrite que Johnny et son avocat continuent de dire qu’ils ne veulent pas d’un « procès par les médias ». « C’est remarquable, n’est-ce pas ? Parce qu’ils demandent en fait dans ce communiqué de presse d’hier : « Cela doit être débattu devant le tribunal », et puis il est à l’Op1 le même soir », dit-il dans sa chronique de l’émission.
La performance de l’avocat de Johnny, Peter Plasman, à l’Op1 est aussi une stratégie médiatique, pense Luuk. « Il semble aussi qu’il va s’asseoir et dire : je vais essayer de créer un peu de bonne volonté parce que cette histoire dans HP/DeTijd était extrêmement nocive. Il y a des choses très intenses là-dedans.
L’expert TV Rob Goossens : « Cela fait aussi partie du cirque médiatique. S’il veut éviter cela, il ne devrait pas. (…) Ça devient assez surréaliste.
Que dit Rose ?
La chroniqueuse Roos Schlikker a « du mal » avec l’attitude de Johnny, dit-elle dans Today Inside. « Il dit tout le temps : ‘je dois presque me mordre la langue pour ne rien dire’, ‘procès médiatique’, etc., mais en attendant, il y revient sans cesse dans son propre programme. Maintenant, son propre avocat est avec Op1. Je trouve ça compliqué. »
Johnny est actuellement en vacances de Pâques et il sera remplacé dans HLF8 par Hélène Hendriks.
Fragment
Paul sur le truc de relations publiques de Johnny :