«Santo Subito», sur la place Saint-Pierre, le dernier adieu à Benoît XVI. Et le père Georg attaque Francesco


« Saint maintenant » : c’est l’appel des fidèles ponctué dans les chœurs à la fin des obsèques, c’est le slogan de nombreuses pancartes place Saint-Pierre, c’est le sentiment du peuple sur la vague d’émotion pour le perte de Benoît XVI qui, malgré son caractère timide et timide, a fait des incursions dans les cœurs. 50 000, un peu moins que les prévisions initiales, étaient au Vatican pour les funérailles. De nombreuses autorités à commencer par le président de la République Giorgio Mattarella et la première ministre Giorgia Meloni.

Pape François : Bienheureux, fidèle ami de l’Époux, que ta joie soit parfaite

Le pape François arrive sur la place en fauteuil roulant et dans son homélie dit qu’il est « reconnaissant » à Dieu pour la sagesse de Ratzinger. «Nous sommes ici avec le parfum de la gratitude et l’onguent de l’espoir pour lui montrer, une fois de plus, l’amour qui ne se perd pas; nous voulons le faire avec la même onction, sagesse, délicatesse et dévouement qu’il a su donner au fil des ans », a déclaré François dans son homélie lors des funérailles de Benoît XVI. « C’est le Peuple fidèle de Dieu qui, réuni, accompagne et confie la vie de ceux qui ont été leur berger », a-t-il ajouté. « Bienheureux et fidèle ami de l’Époux, que ta joie soit parfaite en entendant définitivement et pour toujours sa voix », a-t-il conclu.

De la reine Sofia au président Steinmeier

Il y a les autorités du monde entier, de la famille royale de Belgique et de la reine mère Sofia d’Espagne au président allemand Frank-Walter Steinmeier, des ministres et des représentants d’institutions du monde entier. Pour Benedetto, l’ancien premier ministre Mario Draghi est également arrivé place Saint-Pierre. 130 cardinaux, environ trois cents évêques et 3 700 prêtres ont concélébré avec le Pape. Certains cardinaux sont venus de loin, card. Joseph Zen, plus de quatre-vingt-dix ans, de Hong Kong, carte. Luis Sako d’Irak, le patriarche Bechara Rai de Beyrouth, pour ne citer que quelques-uns des présents.

La mémoire de Meloni

Le Premier ministre Meloni rappelle ainsi Benoît XVI : « Théologien éclairé qui nous laisse un héritage spirituel et intellectuel fait de foi, de confiance et d’espérance. Nous avons la tâche de toujours la préserver et l’honorer et de perpétuer ses précieux enseignements ». Au Vatican, les files d’attente commencent à l’aube par une journée humide enveloppée de brouillard à tel point que le Dôme est caché pendant longtemps. Fermé à la circulation toutes les rues autour et imposant des mesures de sécurité tout autour du Vatican. En fin de matinée, le préfet de Rome Bruno Frattasi a félicité tous ceux qui ont rendu possible le bon déroulement des obsèques : « Le travail effectué ces derniers jours par les forces de l’ordre, par les pompiers, par la police et par les volontaires de la protection civile représentent un excellent modèle de sécurité intégrée », a-t-il souligné.

Enterrement dans les grottes du Vatican

A l’arrivée du cercueil de Benoît XVI sur la place Saint-Pierre, porté par les chaises, comme on le fait avec les papes, les cloches ont sonné pour les morts. Puis la foule éclata en longs applaudissements. Puis la célébration solennelle mais sobre, qui parvient finalement à être contenue en moins d’une heure et demie. Puis le retour à la basilique puis aux Grottes du Vatican pour être enterré. L’hommage au tombeau, qui était celui de Wojtyla, ne commencera pas avant dimanche.



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