Sans aide supplémentaire, un cutter coincé ne pourra aller nulle part pendant un certain temps

S’il n’est pas possible de libérer à court terme le cotre coincé au large de Zandvoort, le navire pourrait rester amarré plus longtemps, peut-être pendant des mois. Le skipper est entièrement responsable de la libération de son cotre et il ne doit pas compter pour l’instant sur l’aide du Rijkswaterstaat ou de la municipalité.

Le chalutier crevettier d’IJmuiden est bloqué au large de Zandvoort depuis neuf jours. Il y a déjà plusieurs tentatives infructueuses fait pour libérer le bateau.

La fille du capitaine, Lisette Reker, affirme que les ressources sont limitées. Elle ne sait pas exactement si son père a une assurance pour le sauvetage ou le renflouement du navire, mais elle précise qu’il ne peut pas continuer à payer de cette façon, notamment parce qu’il n’y a actuellement aucun revenu pour son père. Le skipper lui-même ne veut pas répondre.

Aucune entreprise de sauvetage n’a été impliquée dans la tentative de renflouement du navire jeudi après-midi. Ce sont des collègues pêcheurs qui aident et utilisent leurs propres cotres lors des opérations de sauvetage.

Rijkswaterstaat

Il n’y aura aucune aide d’une agence ou d’un gouvernement pour le moment. « La responsabilité du retrait du navire incombe toujours en premier lieu au propriétaire. Nous ne faisons que superviser », a déclaré un porte-parole du Rijkswaterstaat. Ils examinent la sécurité de la voie navigable et de la protection contre les inondations et déterminent si une pollution de l’environnement peut survenir. Il n’y a aucun danger sur tous ces points.

« Nous ne faisons donc pas grand-chose pour le moment », déclare le porte-parole. « Si vous vous retrouvez avec votre voiture sur le bord de l’autoroute, la situation est différente. Il faut agir immédiatement car il y a toujours un danger immédiat sur l’autoroute. »

commune

Le cutter est officiellement situé sur un terrain communal. Mais la municipalité de Zandvoort a également annoncé qu’elle ne jouerait aucun rôle et qu’elle maintiendrait tout au plus le public à distance si nécessaire. Le porte-parole ne peut pas dire si cela changerait si le bateau y restait plus longtemps : « Il y a encore tellement de variables qu’il n’est pas encore possible de dire si notre rôle va changer. »

Lisette Reker et son frère ont lancé une campagne de financement pour son père. Le compteur approche désormais les 40 000 euros : « Mais c’est surtout pour réparer le navire lorsqu’il sera à nouveau disponible et pour compenser le fait que mon père n’a pas gagné d’argent pendant tout ce temps. C’est pour la reconstruction de l’entreprise. » « 



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