Sans-abri et voleurs dans une maison incendiée, voisin soulagé après la démolition


Un incendie de maison à Vught dans lequel le résident de 82 ans est décédé début octobre a causé des maux de tête au voisin Wim van den Brok pendant des mois. La maison incendiée a été démolie la semaine dernière, mais jusque-là, c’était un aimant pour les voleurs et les sans-abri.

Photo de profil de Frits van Otterdijk

« Enfin », soupire de soulagement Van den Brok. Il revient sur une époque troublée. Le boulet de démolition a apporté un soulagement. La maison de la défunte dans la Taalstraat est plate. « Peu de temps après l’incendie, des sans-abri et des vandales se trouvaient dans la maison incendiée. Nous avons appelé la police deux fois. La ruine était aussi la cible de rabatteurs. Ils avaient pourvu au vieux fer à repasser de la maison.

L’officier de police communautaire Marcel de Rouw confirme l’histoire du voisin. « Des voleurs de métaux sont venus voir s’il y avait quelque chose à prendre. Non sans risque à cause du danger d’effondrement. »

La maison incendiée de la Taalstraat (photo : Bart Meesters / SQ Vision)
La maison incendiée de la Taalstraat (photo : Bart Meesters / SQ Vision)

De Rouw dit que la police a effectué des contrôles supplémentaires. Selon lui, il y a eu quatre à cinq incidents impliquant différentes personnes. Le policier local pousse également un soupir de soulagement maintenant que la maison est plate et avec elle les nuisances.

« Comme si tu étais dans une camisole de force. »

Les allées et venues de personnes peu recommandables n’étaient pas la seule source d’agitation pour Van den Brok. Son domicile a subi d’importants dégâts dans l’incendie. La propriété a besoin de réparation. Le voisin de 66 ans a emménagé temporairement dans une maison en location avec sa femme et ses deux filles adolescentes. « Vous vous sentez impuissant. C’est comme être dans une camisole de force, ce qui est frustrant », explique Van den Brok.

Maintenant que la maison incendiée du voisin a disparu, il peut commencer à rénover sa maison. « Tout le toit doit se détacher. Il faudra au moins un an avant que nous puissions revenir », est son estimation la plus optimiste.

Dégâts supplémentaires après les travaux de démolition (photo : Raymond Merkx).
Dégâts supplémentaires après les travaux de démolition (photo : Raymond Merkx).

Le voisin fait visiter sa maison vide. Tous les biens ménagers ont été stockés en raison de la rénovation. La lumière du jour perce à travers le toit. Il y a des trous à plusieurs endroits. Les poutres de support sont noircies. « Ça pue encore la fumée », note-t-il. Lors de la démolition de la caserne des pompiers, une partie de sa maison a été accidentellement détruite. Cela rend le tout encore plus dur.

« Le cauchemar est devenu réalité. »

Pour Van den Brok, la catastrophe ne vient pas de nulle part. Avec des voisins, il a soulevé la situation auprès de divers organismes d’aide. Selon des résidents locaux, la femme souffrait d’une rage collectrice. Cela a conduit à un risque d’incendie. « Nous avons mis en garde contre le comportement de la femme pendant des années. Des règlements stupides empêchaient quiconque d’intervenir. « Le cauchemar est devenu réalité », dit-il.

Malgré tous les revers, il est reconnaissant que sa famille ait échappé à l’incendie. « Si l’incendie s’était déclaré cinq minutes plus tard, nous serions morts du feu et de la fumée. »

Wim den Brok dans sa maison endommagée (photo : Raymond Merkx).
Wim den Brok dans sa maison endommagée (photo : Raymond Merkx).

Dommages à la maison de Wim (photo : Raymond Merkx).
Dommages à la maison de Wim (photo : Raymond Merkx).

LIRE AUSSI : Un résident (82 ans) retrouvé mort dans une maison incendiée à Vught



ttn-fr-32