Sans 150 000 euros de soutien, le refuge pour animaux Hokazo n’existerait plus


Le refuge pour animaux Hokazo à Uden continuera d’exister pour le moment. Cinq municipalités de la région ont promis 150 000 euros de soutien financier pour le reste de cette année. Il s’agit de Maashorst, Bernheze, Boekel, Meierijstad et Land van Cuijk.

L’eau était sur les lèvres d’Hokazo. Bart Jan Meijer, membre du conseil d’administration, dresse un tableau sombre. « Sans ce soutien, nous n’existerions plus », affirme-t-il mercredi soir. Le refuge a subi une perte de 120 000 euros l’année dernière. Ce déficit devrait encore se creuser cette année.

« Tout est devenu 25 à 30 pour cent plus cher. »

Hokazo reçoit une subvention chaque année. Mais avec l’énorme inflation, cette subvention n’était pas suffisante pour couvrir tous les coûts. « D’abord la crise du coronavirus, puis la crise de l’énergie et la hausse de l’inflation. Les frais de nourriture, les frais du vétérinaire, les frais de carburant pour l’ambulance animale. Tout est simplement devenu plus cher de 25 à 30 pour cent.»

La subvention que reçoit le refuge pour animaux consiste en un montant fixe par habitant (actuellement 80 centimes). De plus, Hokazo reçoit un montant fixe par chien ou chat, jusqu’à ce qu’il soit relogé. Pour un chien c’est 70 euros et pour un chat 100 euros. « Il faut tout faire avec ce montant. Donc le logement, la nourriture, les vaccinations, les frais de personnel. Donc, là où vous recevez 70 euros, vous perdez le double », explique Meijer.

« Nous savons que d’autres refuges reçoivent plus d’argent. »

Avec les 150 000 euros, Hokazo peut au moins avancer cette année. Mais existe-t-il également une solution structurelle en vue ? « Nous savons grâce à d’autres refuges pour animaux qu’ils reçoivent plus d’argent. Nous l’avons également indiqué lors de nos discussions avec les municipalités. Cela les a choqués. Une solution structurelle sera étudiée après l’été.»



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