Sanne (35 ans) a écrit un livre sur sa tumeur « bénigne », qui s’est avérée mortelle

En 2009, une tumeur au cerveau a été découverte chez Sanne Olde Olthof, 35 ans, de Frederiksoord. Trois ans plus tard, ce serait sa dernière IRM. « Au revoir, nous ne vous reverrons plus », ont-ils dit à l’hôpital à propos de la tumeur « bénigne » à la tête. Mais rien ne s’est avéré moins vrai. En 2019, le destin a frappé : la tumeur s’est avérée maligne.

Premièrement, Olde Olthof n’aurait pas plus de 65 ans. Avec plusieurs années devant elle, elle s’y est résignée. « Mais sur l’IRM de contrôle, ils ont vu que ma tumeur était tellement maculée par mon cerveau, ce qui m’a donné une date de péremption d’environ dix ans », raconte-t-elle dans l’émission Radio Drenthe. cassée.

Trois de ces dix années se sont maintenant écoulées. « Je ne dis pas maintenant : je n’y serai pas dans dix ans. Personne ne me donne de date, c’est finalement moi qui décide. »

Carpe Diem, en d’autres termes : saisir le jour. C’est devenu la devise d’Olde Olthof dans les années à venir. L’une des choses qu’elle a déjà faites est d’écrire un livre sur ce qu’elle a vécu. Bonjour, je m’appelle Sanne et j’ai une tumeur au cerveau, est appelé. « Ce n’est pas seulement ma propre histoire, mais aussi celle des autres », s’exprime-t-elle au nom d’autres patients chez qui on a diagnostiqué une tumeur au cerveau (trop tard). « Des personnes qui n’étaient pas crues et qui verraient des choses qui étaient justes. Quelque chose doit changer dans le monde médical pour détecter plus rapidement les tumeurs cérébrales. C’est toujours l’un des cancers les plus meurtriers qui existent. »

Les plaintes sont survenues à Olde Olthof en 2008. Elle souffrait d’un mal de tête fulgurant. Son médecin n’est pas intervenu. C’était dans ses oreilles, lui a-t-on dit. Elle a été dirigée vers un médecin généraliste suppléant. Après avoir été «terminée» selon les médecins en 2012, elle est redevenue folle lors d’un trajet en voiture en 2019 à cause des éclairs de lumière qui obstruaient complètement sa vision. « Mais je n’ai pas pensé à cette tumeur pendant une seconde. Pas une seconde. »

Un nouveau résultat a réalisé le scénario apocalyptique. « Vous avez une tumeur maligne au cerveau et elle a tellement grossi que nous vous envoyons à l’UMCG. Vous retournez à l’usine », était la conclusion. « C’était une gifle. Je n’ai plus jamais pensé à cette tumeur. ‘Je ferai ça pour mon travail' », a-t-elle pensé au résultat.

Des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie ont suivi. Elle n’a pas eu besoin d’intraveineuse. « J’ai l’impression d’avoir choisi la facilité, mais parfois je suis vraiment malade. Je suis sans chimio depuis un an maintenant, mais je souffre toujours de plaintes tous les jours. » Elle a du mal à parler, à trouver ses mots et elle trouve sa mémoire un « drame ». La fatigue s’installe aussi de plus en plus. « Rétrospectivement, je pense : cela a été beaucoup trop lourd », dit-elle à propos du traitement.

Olde Olthof ne se reproche pas de ne pas avoir tiré la sonnette d’alarme plus tôt après l’annonce « rassurante » de 2012. « Ça revient parfois. Si seulement j’avais alors… alors tout aurait pu être différent maintenant. »

Néanmoins, la Drenthe garde le courage. Elle s’est fait tatouer avec le texte Nous avons toujours aujourd’hui, pour indiquer ‘que nous avons tous encore aujourd’hui’. « Tout ce dont nous nous plaignons et nous plaignons, aujourd’hui nous l’avons et ce jour-là nous devons le prendre. Soyez heureux et faites les choses que vous voulez faire. »

Le livre Salut, je m’appelle Sanne et j’ai une tumeur au cerveau sera présenté la dernière semaine de janvier. Mais lundi, elle fête pour la première fois son 36e anniversaire. « Ce sera un jour de fête. Une autre année de plus. »



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