Sanchez sauve l’Inter dans la récupération d’un super Bremer face à Toro

Il marque immédiatement le défenseur, puis Guida ne voit pas de penalty de Ranocchia sur Belotti. Dzeko gaspille mais en finale, il obtient la passe décisive du Chilien, fraîchement critiqué par Liverpool. Inzaghi reste à -4 de Milan, même avec un match à récupérer

Le week-end au cours duquel tous les rivaux du Scudetto ont répondu actuellement semblait destiné à se terminer de la pire des manières pour l’Inter. Sans le phare de Brozovic, les champions d’Italie en première mi-temps passent sous (Bremer) puis sont graciés par l’arbitre Guide, qui à la 36′ ne sanctionne pas d’un penalty une faute de Ranocchia sur Belotti. Mais en finale avec la force des nerfs, plus qu’avec le jeu, ils trouvent le but de l’égalisation avec ce Sanchez qui durant la semaine avait pris tout le blâme pour l’élimination de la Ligue des Champions. Moqué de l’équipe de Juric, qui anticipait le premier succès après 7 journées. Mais même les Nerazzurri ne peuvent pas trop se réjouir, car pour la première fois depuis des mois, ils ne sont plus maîtres de leur propre destin. Même avec un match à récupérer, ils sont à -4 de Milan, alors que Naples est à +1 et la Juve à seulement 3 points.

Les choix

Tout comme au match aller, lorsqu’il avait marqué sur Vidal (Barella disqualifié), le plus physique Buongiorno envoie Rodriguez sur le banc, confirmant que Juric s’attend à une bataille plus au sabre qu’au fleuret. Au milieu de terrain revient Lukic, aux côtés de Mandragora. Pobega avançait sur le trocart avec Brekalo, derrière Belotti. Inzaghi remplace De Vrij par Ranocchia, préfère Darmian à Dumfries et la carte Vecino est jouée pour remplacer Brozovic. En attaque, Dzeko et Lautaro reviennent par paires.

Première moitié

Match tout de suite musclé et tactique, d’abord Belotti (hors filet) puis Dzeko (Berisha est là), l’Inter s’adaptant sans Brozovic. Alors que le Croate s’abaisse généralement sur la ligne médiane pour fixer, les bras s’élargissant, Vecino reste plutôt sur la ligne de Barella et Calha. Cependant, la phase d’étude ne dure pas longtemps. A 12′ Handanovic ne risque pas le grip et la smanaccia au-dessus de la barre transversale, sur corner en mêlée le ballon atteint Bremer qui ne peut pas se tromper de deux mètres. Le match est débouché, Belotti engage Handanovic, Berisha s’exalte sur l’encornage de Lautaro, sur un coup franc de Calhanoglu. Le problème pour Inzaghi, cependant, se situe au milieu du terrain, où les grenades sont bonnes pour attaquer. Lukic et Mandragora asphyxient Calha et Barella, le jeu ne trouve même presque jamais d’amplitude à l’extérieur et les deux attaquants ne voient le ballon que sur de longs ballons pour dépasser le médian. Ce n’est pas un hasard si l’autre belle occasion, à la 30′, arrive sur un carré empoisonné de Calhanoglu sur lequel Berisha effectue un nouvel arrêt. Tournant possible à la 36e minute : Ranocchia dans la surface laisse Belotti prendre le temps puis le touche du pied droit. Le guide joue et même après la consultation audio avec Massa al Var change-t-il d’avis. L’Inter les remercie, car aller à la pause deux buts de moins aurait fait la différence.

Deuxième partie

En début de seconde mi-temps, Inzaghi bouleverse l’aile gauche. En dehors du carton jaune Bastoni et Perisic, bâillonnés par Singo, à l’intérieur Dimarco et Gosens. Le temps 50 secondes et un redémarrage de la grenade envoie Brekalo au tir, dont la droite est déviée par Ranocchia. Les mêmes Brekalo et Belotti qui grognent à Skriniar après une course de 40 mètres photographient la détermination des garçons de Juric. Vecino touche la tête (évidemment sur un coup franc, cette fois de Dimarco), tandis que Djidji accuse un problème musculaire et cède sa place à Izzo. A la 52′ Dimarco a sur sa droite (du mauvais pied, et ça se voit) le ballon du premier but, fruit d’une action manœuvrée, grâce au filtre de Dzeko. L’ancien de Vérone donne cependant un nouvel élan aux Nerazzurri, qui à la 60′ ratent l’égalisation d’une tête de Dzeko sur un centre de Vecino. Toro est physiologiquement essoufflé, mais maintenant qu’il a de la place pour repartir, il profite d’un trou pour mettre Brekalo devant Handanovic. Belle parade de Gosens, alors que le gardien dépassait immédiatement Izzo, de nouveau seul sur corner. Inzaghi à la 67′ le deuxième créneau se joue avec Vidal et Sanchez pour Vecino et Lautaro, avec Calha au milieu. Vidal engage Berisha, Correa pour Calha est la carte du désespoir dans une sorte de 4-2-3-1 avec Correa et Darmian offensifs à l’extérieur. Juric répond avec Ansaldi et Rodriguez pour Vojvoda et Buongiorno. La mêlée des dernières minutes semble cependant jouer le jeu du Taureau, qui se rassemble autour du totem de Bremer et s’exalte dans la bataille. L’inter semble perdre en clarté – c’est trop souvent le cas – mais ils ont le mérite d’attaquer le trocart adverse. Dzeko à 89 ans rate un but déjà inscrit sur le centre de Dimarco. Il est vrai que Pobega fait de même en début de reprise. Mais à 93′, Edin est brillant en assistant Sanchez, qui trouve le corner et clôt une semaine d’émotions fortes.



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