L’ancien membre du Hofstadgroep, Samir A., ​​sera informé mercredi par les procureurs de la peine qu’ils pensent qu’il devrait recevoir pour avoir collecté des fonds pour les femmes et les enfants sur le territoire de l’EI. Le ministère public le soupçonne également d’avoir participé à l’organisation terroriste djihadiste EI.

A., 35 ans, avait déjà été condamné à neuf ans de prison pour terrorisme et avait été libéré en septembre 2013. Il était membre du Hofstadgroep, un réseau de jeunes musulmans radicaux. Mohammed B., l’assassin du cinéaste Theo van Gogh, faisait également partie de ce groupe.

A. a été arrêté fin juin 2020, soupçonné de financement du terrorisme. Le ministère public accuse A. d’avoir envoyé de l’argent ou d’avoir aidé un groupe d’environ 25 femmes de l’EI à s’échapper des camps en Syrie avec l’aide d’un soi-disant banquier hawala. Un grand nombre d’entre eux figurent sur la liste nationale des sanctions contre le terrorisme. A. a collecté un total de 107 000 dollars et l’a envoyé en Syrie. Sur ce montant, 24 000 dollars sont allés à des femmes belges et 83 000 dollars à des femmes néerlandaises, dont un certain nombre sont maintenant retournées aux Pays-Bas.

A. estime qu’il n’est pas punissable et qu’il a aidé les femmes là-bas à faire leurs besoins de première nécessité et à sortir des camps avec l’aide de passeurs. Le suspect nie être un partisan de l’idéologie de l’EI. Il contredit également la suggestion selon laquelle les dons ont permis aux femmes de s’échapper pour rejoindre l’EI ou que l’argent pourrait se retrouver avec l’organisation terroriste d’une autre manière. A. espère être acquitté par le tribunal.



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