Il est urgent de renouveler la flotte
Un changement de rythme s’impose pour le renouvellement de la flotte. En Italie, plus de 39 % des voitures en circulation ont plus de 15 ans. Des voitures nettement plus dangereuses (et plus polluantes) que les voitures nouvellement immatriculées. Il s’agit principalement de véhicules dépourvus de technologies capables de réduire significativement les risques d’accidents.
La conduite assistée et autonome peut sauver des vies
Les automobilistes italiens semblent suffisamment informés de la révolution en cours, comme le confirme une enquête qui sera bientôt publiée – auprès d’un échantillon (9 mille personnes interrogées) représentatif des automobilistes les plus attentifs au monde de l’automobile – réalisée par la Fondation Caracciolo. . Les nouvelles technologies sont connues, cependant, une partie importante des automobilistes ressent le besoin de suivre des cours de formation pour atteindre un niveau de connaissance et d’utilisation plus conscient. La formation pourrait également aider à surmonter les préjugés de ceux qui considèrent les technologies de conduite assistée ou autonome comme des options qui rendent la voiture plus « moderne », plutôt que comme des systèmes capables de sauver la vie des occupants de la voiture, des piétons et des cyclistes.
Mettez à jour votre examen de permis de conduire
La voiture de demain sera conduite par les automobilistes de demain : il est donc essentiel d’actualiser les programmes d’examens pour les jeunes aptes à conduire. Des programmes ancrés dans les voitures d’hier, alors que – selon la Fondation Caracciolo – ils devraient inclure les éléments d’innovation déjà présents aujourd’hui tant en termes de conduite assistée et autonome que de nouveaux vecteurs énergétiques. Une évaluation également partagée par 77% de l’échantillon qui a répondu au questionnaire, qui conviennent que les cours de permis de conduire devraient être intégrés à des informations sur l’utilisation des Ads, Advanced Driver Assistance Systems, un acronyme qui désigne les nouveaux systèmes avancés d’assistance à la conduite. .
De l’énergie propre dans la voiture
Le rapport nous rappelle que pendant de nombreuses années, les énergies propres ne seront pas en mesure de satisfaire la demande croissante, nécessitant l’utilisation combinée de sources propres et de combustibles fossiles traditionnels. «Les bénéfices liés à l’utilisation de certaines solutions zéro émission – lit-on dans le rapport – mais à forte intensité énergétique – comme l’hydrogène (surtout s’il est vert) ou les e-carburants – risquent d’aggraver le mix énergétique d’autres secteurs. Pour promouvoir le développement des sources renouvelables, il est essentiel de comprendre la dépense énergétique des différentes solutions disponibles ». Selon le rapport, la voiture électrique est une technologie énergétique très pratique, avec une consommation de 14,5 KWh aux 100 km, mais le HVO des UCO (carburants à faibles émissions issus des déchets agricoles ou alimentaires) apparaît tout aussi efficace, avec une consommation moindre, égal à 10,09 KWh tous les 100 km. Les e-carburants, en revanche, sont particulièrement énergivores, avec une consommation de 156,8 KWh aux 100 km, une valeur 15 fois supérieure à la précédente.
Des délais longs pour les voitures électriques
Parmi les problèmes critiques qui limitent la diffusion des véhicules électriques – disponibilité des matières premières, manque d’un réseau de recharge étendu dans la zone, production et consommation d’énergie – le plus pertinent est représenté par les délais de renouvellement du parc en circulation, un renouvellement qui s’étend sur plusieurs décennies. L’analyse des données historiques de radiation par tranche d’âge montre, en effet, que plus d’un quart des véhicules radiés sont âgés entre 10 et 15 ans et que la plus grande part de radiations sur le total radié concerne les véhicules entre 15 et 20 ans. Pour ces raisons, l’augmentation significative des ventes de véhicules électriques et hybrides (induit en partie par la généreuse politique publique d’incitation de ces dernières années) a des effets quasi imperceptibles sur la flotte. En effet, au 31 décembre 2022, ces véhicules représentaient 0,4% du parc en circulation. Une question cruciale confirmée par les réponses fournies par l’échantillon interrogé : la grande majorité – 85 % – pensent que, au cours des 10 prochaines années, ils continueront à acheter des voitures thermiques ou hybrides, tandis que seulement 14 % envisagent d’acheter une voiture électrique. voiture.