Les Rossoneri ont immédiatement pris l’avantage grâce au Belge (rabona dévié par Marì), puis le but de l’ancien Maldini a valu le nul. En seconde période, Jovic et Reijnders clôturent le match. Fonseca donne de l’espace à tout le monde : outre Morata, Pavlovic fait également ses débuts

Journaliste

13 août – 23h17 -MILAN

Les débuts de Morata, le rabona (gagnant) de Saelemaekers, le but de Maldini, le premier de Fonseca à San Siro et le grand ex Nesta très excité sous les yeux de Cardinale, assis dans les tribunes à côté de Pier Silvio. La deuxième édition du Trophée Berlusconi propose des cartes postales intrigantes et brise la chaleur meurtrière de Milan en divertissant les 54 000 personnes à San Siro – une somme énorme si l’on considère que c’est la veille du 15 août. La coupe dédiée au double ancien président de Milan et Monza est remportée à nouveau par le Diable, qui gagne 3-1 et donne un sentiment de grande réussite – au moins en termes de résultats – à son été, concluant la pré-saison sans défaite. Soit un nul et quatre succès. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire de la part des deux entraîneurs à quatre jours de l’ouverture du championnat (Milan à domicile avec Turin, Monza à Empoli)

les choix

Objectif commun des entraîneurs : donner des minutes à chacun, sans forcément aligner le onze de départ que l’on verra samedi. Et donc dès la première minute, il y a eu un mélange entre les lignes de front et les réservistes. Fonseca a maintenu les attentes de la veille en plaçant immédiatement Morata au centre de l’attaque dans un 4-2-3-1. Les autres hommes de référence : Leao, Loftus-Cheek (au centre du milieu offensif à la place de Pulisic blessé, qui devrait récupérer avec Toro), Maignan, Calabria et Thiaw. Et puis : Saelemaekers haut à droite, milieu de terrain très particulier avec Musah et Adli, Gabbia et Terracciano en défense. Kalulu n’a pas été appelé. Nesta dans son 3-4-2-1 a confié l’attaque à Maric, soutenu par Vignato et Maldini. Au milieu de terrain Sensi et Bondo, Pizzignacco dans le but. Milan en première mi-temps a suivi ce qu’il avait montré lors des sorties précédentes. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Le bon : agressivité élevée et coordonnée, développement d’une possession rapide en essayant de ne pas dépasser deux-trois touches, changements de terrain fréquents et dans les plus brefs délais. Les points négatifs : manque d’attention dans les transitions, paire de milieux de terrain qui peut être dépassée trop facilement dans un bloc, imprudence des individus au centre de la défense.

MILAN, ITALIE - 13 AOÛT : Tijjani Reijnders de l'AC Milan donne un coup de pied au ballon lors du match Trofeo Berlusconi entre l'AC Milan et Monza le 13 août 2024 à Milan, Italie. (Photo de Sara Cavallini/AC Milan via Getty Images)

idée de jeu

Il y a tout cela, des notes joyeuses et des notes tristes, car Fonseca est en train de travailler pour transmettre son idée du jeu. Et puis il reste un point d’interrogation aussi sur la résistance physique : l’atroce mélange de chaleur et d’humidité de cette nuit était acceptable, mais au bout d’une demi-heure le Diable s’est arrêté, et en fait c’est à partir de ce moment-là que Monza est sorti le premier de sa coquille avec déférence. et puis avec la bonne dose d’insolence. Les célibataires ? Morata a confirmé – sans qu’il y ait de doutes – sa totale propension au jeu d’équipe et sa capacité à relier les départements, ainsi que sa prédisposition à se battre sur n’importe quel ballon. Leao a dérapé à plusieurs reprises et quand il l’a fait, cela a visiblement donné des frissons – pour ainsi dire – à Pizzignacco. Loftus-Cheek a joué le milieu offensif à sa manière, en partie en soutenant la manœuvre, en partie en se collant aux fesses de Bondo pour ne pas le laisser s’échapper. Le meilleur des 45 premiers a été Saelemaekers et pas seulement pour le but, mais surtout pour le dialogue fructueux avec la Calabre sur l’aile et dans la passe décisive de Morata. En plus de diverses idées techniques individuelles qui ont reçu une grande approbation de la part de San Siro. Monza n’a pas réussi à égaliser dans la phase offensive, écrasé par les Rossoneri, mais la façon dont ils sont entrés dans le trou et ont failli doubler leur avance en dit long sur le travail de Nesta. Mais avant cela, l’équipe de la Brianza avait concédé – en plus du but – trois occasions franches au Diable.

Samuele Birindelli de Monza lors du match de football du Trophée Silvio Berlusconi (Trofeo Berlusconi) entre Milan et Monza, au stade San Siro de Milan, Italie - mardi 13 août 2024. Sport - Football . (Marco Alpozzi/LaPresse)

les réseaux

Milan a même pris l’avantage devant le rabona de Saelemaekers, qui a toutefois été fortement dévié par Pablo Mari. En réalité, ce qu’il faut souligner, c’est la genèse de l’action des Rossoneri, favorisée par une récupération réussie du ballon grâce à la pression de cinq Rossoneri sur la gauche sur dix mètres carrés. L’égalisation de Monza a été très bonne, avec Vignato centrant à ras de terre pour Maldini, devant la Calabre. Daniel a remporté les applaudissements de toute la Meazza. Peu de temps après, Maric était sur le point de doubler son avance. Mâle Terracciano à droite. En seconde période, Fonseca a fait appel à onze joueurs différents : Torriani, Jimenez, Tomori, Pavlovic, Hernandez, Bennacer, Reijnders, Chukwueze, Liberali, Okafor et Jovic (contre seulement deux changements, au moins au début, par Nesta). Et Milan repart. Au bout de deux minutes, Jovic reprenait du pied droit d’Okafor (excellente entrée) non retenu par Pizzignacco, et après onze minutes, Reijnders clôturait le score sur un coup franc de TNT qui pliait les mains du gardien. Puis d’autres changements, Torriani a confirmé le talent vu en tournée et enfin le rideau est tombé : remise des prix, émotions et souvenirs dans la soirée dédiée à Berlusconi.





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