Sa rébellion coûte maintenant de l’argent à un touriste anti-émeute


Les femmes du blocus se sont enchaînées avec d’autres à la porte du ministère fédéral des Transports le 5 octobre 2020 : blocus de sit-in par « Extinction Rebellion » sur Habersaathstraße (au milieu).

par Anne Losensky

Ils ont bloqué l’accès des pompiers. Pendant des heures, ils ont refusé de céder. La police leur a demandé à plusieurs reprises de quitter les lieux. Ensuite, les agents sont venus avec la meuleuse d’angle et ont ouvert les tubes métalliques dans lesquels ils avaient enchaîné les mains.

Après l’action de protestation, le procès devant le tribunal de district de Berlin a suivi vendredi.

Ce que les rebelles croyaient être une résistance non violente est criminel et, selon l’acte d’accusation, la tentative « d’obliger illégalement des gens à cesser d’utiliser la force et en même temps, dans un cas particulièrement grave, un agent public chargé de faire respecter lois et ordonnances pour accomplir l’acte d’avoir résisté par la force à un tel acte officiel ».

Lors de la manifestation du 5 octobre, des militants se sont également enchaînés au portail du ministère des Transports (Photo : picture alliance / POP-EYE)

Melanie G. (26 ans, sans emploi) de Hambourg fait face au processus. Ses poursuites pénales seront abandonnées si elle paie 750 euros.

Anna Z. (31 ans) de Suisse fait l’école buissonnière. Elle aussi doit payer 750 euros, mais c’est une condamnation pénale (50 journées de 15 euros chacune).



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