Ryanair mord la poussière dans la lutte contre les taxes aériennes

La taxe de vol ou taxe d’embarquement que le gouvernement fédéral a introduite en 2022 a passé avec succès l’examen de la Cour constitutionnelle. Les recours de la compagnie aérienne Ryanair, de la Fédération belge de l’aviation et de deux pilotes d’avions privés ont été déclarés non fondés par le tribunal.

Depuis avril 2022, toute personne prenant l’avion doit s’acquitter d’une taxe supplémentaire. Cette taxe de vol ou taxe d’embarquement est perçue au départ de chaque passager d’un aéroport belge. Outre un objectif budgétaire, la taxe a également un objectif environnemental. La taxe elle-même varie de 2 à 10 euros par passager et est la plus élevée pour les vols courts de moins de 500 kilomètres.

La compagnie aérienne à bas prix Ryanair, la Fédération belge de l’aviation et deux pilotes d’avions privés s’étaient adressés à la Cour constitutionnelle contre la nouvelle taxe, mais se sont désormais trompés sur tous les points.

Par exemple, Ryanair a estimé que la taxe fédérale constituait une atteinte à la compétence des régions en matière d’environnement. Mais selon la Cour constitutionnelle, la taxe relève des compétences fiscales du gouvernement fédéral et l’introduction de la taxe n’empêche pas les régions de poursuivre leur politique environnementale.

La compagnie aérienne a également estimé que cette taxe constituait une atteinte à la liberté d’entreprise. Mais la Cour constitutionnelle n’est pas non plus d’accord avec cela. Selon le tribunal, il existe un « juste équilibre entre la liberté d’entreprendre et le droit à la protection d’un environnement sain ».



ttn-fr-34