On a demandé à Rutte si nous ne nous impliquions pas lentement mais sûrement de plus en plus dans une guerre qui n’est pas nécessairement la nôtre. « Cette guerre-là, c’est la nôtre. Mettons-nous d’accord là-dessus”, a déclaré Rutte.
Il a souligné que nous “faisons tout ce que nous pouvons” pour que “l’Ukraine puisse gagner”. Selon Rutte, la « ligne rouge » est que l’OTAN n’entrera pas en conflit direct avec la Russie. “Mais sinon, nous faisons tout ce que nous pouvons avec un soutien financier, un soutien militaire mais aussi avec des systèmes d’armes très lourdes. Les Pays-Bas sont raisonnablement en avance à cet égard. Cela a également été confirmé cette semaine”, a déclaré le Premier ministre.
Il a souligné que les Pays-Bas envoyaient des obusiers blindés en Ukraine avec les Allemands. « Il n’y a pas beaucoup de systèmes plus lourds. Nous le faisons parce que c’est notre guerre. Si cela tourne mal et que nous permettons à Poutine d’occuper l’Ukraine, quelle est la prochaine étape ? En fait, c’est une menace directe pour notre sécurité », déclare Rutte. Il a déclaré qu’il était important que nous soyons prêts à « en supporter les conséquences ». Ces conséquences affectent également nos portefeuilles. Mais nous devons le faire pour notre sécurité et notre liberté.
Plus tard lors de la conférence de presse, Rutte est en partie revenu sur ses propos. “Ce n’est pas formel que nous soyons en guerre avec la Russie, nous ne le sommes pas. Mais c’est pratiquement notre guerre aussi. L’Ukraine doit gagner, c’est très important. En tout cas, nous devons nous assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour les rapprocher de cette victoire”, a déclaré le Premier ministre.