Rousseau confirme avoir envoyé des messages au chef de la police après l’incident

Lieven Dehandschieter (N-VA), maire de Saint-Nicolas, nie toute implication dans la rédaction du rapport sur la prétendue déclaration raciste du président du Vooruit, Conner Rousseau. Il répond aux allégations formulées dans divers journaux.

Éditorial

« Le procès-verbal n’a pas été dressé en mon nom. On insinue que tout cela n’est qu’une manœuvre de la N-VA, mais je veux vraiment le nier», déclare Dehandschieter. « Je ne suis pas quelqu’un qui recherche l’attention de la presse, et encore moins qui contacte les journalistes pour obtenir des fuites ou des scoops. Ce n’est pas comme ça que je fais de la politique.

Dehandschieter répond aux allégations et insinuations contenues dans divers journaux. Les socialistes regarderaient du côté du maire, en partie parce qu’il s’écoulait onze jours entre la soirée en question et l’établissement du procès-verbal.

On avait appris auparavant que Rousseau avait eu des contacts avec le chef de la police de la zone de police de Saint-Nicolas le lendemain de la soirée en question. Rousseau lui-même l’a confirmé mardi HLN. Sa mère Christel Geerts, ancienne bourgmestre de Saint-Nicolas, avait entendu des histoires sur la nuit en question et avait conseillé à son fils de contacter la police, ce qu’il a fait. Les messages entre lui et le préfet de police que Rousseau a partagés avec certains journalistes montrent qu’il craignait que les images des caméras corporelles ne se propagent. Pas un mot n’est mentionné dans les messages transmis concernant l’établissement d’un rapport (ou son absence). Pourtant Rousseau dit, tout comme son avocat Christine Mussche plus tôt, qu’après les conversations avec les policiers, il a été rassuré qu’il n’y aurait pas de mise en demeure.

Le fait qu’un rapport officiel ait été rédigé onze jours plus tard alimente les rumeurs parmi les socialistes selon lesquelles il y aurait un motif politique derrière l’élaboration du PV. « Il est pourchassé », a déclaré lundi l’ancien ministre et maire Louis Tobback. Le matin.

En tant que bourgmestre, Dehandschieter est chef de la zone de police locale de Saint-Nicolas. Rousseau et Dehandschieter seront en compétition pour le poste de bourgmestre de la ville de Flandre orientale lors des prochaines élections locales.

« Les images et la photo ne correspondent pas »

L’enquête sur les déclarations racistes présumées de Rousseau est toujours en cours. La police judiciaire fédérale de Gand enquête sur cette affaire et interrogera jeudi le président du parti.

Son avocate, Christine Mussche, aurait également déjà eu des contacts avec l’un des enquêteurs, écrit-il. Les dernières nouvelles. Cela montrerait que les conclusions du rapport officiel et les images de la caméra corporelle des agents ne correspondent pas. «La personne qui enquête sur l’affaire à Gand a reçu les images et a entendu et vu l’enregistrement audio et les images. Et il dit : ça ne correspond pas.»

Tiers opposition devant le juge le 11 octobre

Il a également été annoncé mardi que le juge des référés entendrait la mise en cause déposée par DPG Media contre l’interdiction de publication entourant le rapport officiel sur Rousseau du 11 octobre.

Une décision sur l’interdiction de publication pourrait être prise peu de temps après, même si la défense du président du parti peut encore demander des délais de conclusion. Rousseau a promis de faire preuve de transparence sur cette affaire une fois son interrogatoire mené jeudi.



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