ROUNDUP/Aktien New York Conclusion : les investisseurs tirent sur le déclencheur devant les chiffres de la technologie


NEW YORK (dpa-AFX) – Menés par des valeurs technologiques très faibles, les marchés boursiers américains ont glissé de manière significative dans le rouge mardi. La reprise de la vente a été justifiée, entre autres, par la nervosité des investisseurs avant que les chiffres trimestriels de certains des plus grands groupes technologiques mondiaux ne soient publiés après la clôture de la bourse. Les craintes persistantes d’inflation, la politique rigide de Covid-19 en Chine et la guerre en cours en Ukraine ont également eu un impact négatif.

L’indice phare Dow Jones Industrial (Dow Jones 30 Industrial) a de nouveau accéléré sa descente peu avant la clôture des marchés et a clôturé avec une baisse de 2,38% à 33 240,18 points. Il s’agit du niveau le plus bas depuis la mi-mars, l’indice S&P 500 perdant 2,81% à 4175,20 points. Le NASDAQ 100, riche en technologies, a chuté à son plus bas niveau depuis mai 2021, chutant finalement de 3,87% à 13 009,71 points.

Les indices ont peu réagi à la publication de nouvelles données économiques américaines. Les commandes de biens durables aux États-Unis ont augmenté moins que prévu en mars. La confiance des consommateurs américains s’est détériorée plus que prévu en avril. Les ventes de maisons neuves ont chuté beaucoup plus fortement que prévu et les prix des maisons ont augmenté à une vitesse record.

Après la clôture des marchés, Microsoft et la société mère de Google Alphabet (Alphabet A (ex Google)) ont présenté leurs chiffres trimestriels, apparemment mal accueillis en bourse. Les actions Microsoft sont en baisse de 2,6% dans les échanges après les heures normales de travail et les actions Alphabet sont en baisse de 3,0%. Dans les prochains jours, Apple, Amazon et le groupe Facebook Meta (Meta Platforms (ex Facebook)) seront suivis par d’autres géants de la tech.

Le service de colis américain UPS (United Parcel Service) a démarré l’année avec une croissance étonnamment forte et compte doubler ses rachats d’actions. Cependant, la direction a annoncé lors de la conférence téléphonique que les volumes de colis aux États-Unis diminueront au premier semestre par rapport à la même période de l’année précédente. Les actions d’UPS, qui étaient encore nettement plus fortes avant le marché, ont chuté de 3,5 %.

Chez General Electric, les résultats du premier trimestre étaient jugés positifs dans les premiers commentaires, mais les perspectives décevantes. Le cours a chuté de 10,3 %. Les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la hausse des prix des matières premières sont responsables du fait que le groupe est orienté vers le bas de ses objectifs annuels précédents, a-t-il déclaré.

Après un premier trimestre faible, les actions du conglomérat 3M ont affiché une tendance similaire, en baisse de 3,0 %. Au début de l’année, l’entreprise a été ralentie par la force du dollar américain et la hausse des coûts. Ici aussi, les perspectives étaient considérées comme un fardeau. Selon les chiffres, les titres de la société brassicole PepsiCo ont chuté de 0,3 %.

Les actions de Twitter (Twitter) ont chuté de 3,9% à 49,68 dollars, bien en deçà de l’offre de 54,20 dollars par action d’Elon Musk. Le conseil d’administration du service de messages courts a maintenant approuvé l’accord après une résistance initiale. Maintenant, suffisamment d’actionnaires doivent encore vendre leurs actions aux fondateurs de Tesla. La part du constructeur de voitures électriques a perdu plus de douze pour cent en bas du Nasdaq 100.

Dans le commerce américain, l’euro a légèrement prolongé ses pertes sur les marchés européens et a atteint son plus bas niveau depuis plus de deux ans à 1,0637 dollar américain. La Banque centrale européenne avait fixé le taux de référence à 1,0674 (lundi : 1,0746) dollars. Le dollar avait ainsi coûté 0,9368 (0,9306) euros.

Les obligations d’État américaines ont augmenté. Le contrat à terme pour les bons du Trésor à dix ans (T-Note Future) a récemment augmenté de 0,63% à 120,36 points. En contrepartie, le rendement des obligations d’État à dix ans est tombé à 2,74 %./edh/he



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