ROUNDUP 2: Grenke veut doubler son bénéfice après impôt et ses nouvelles affaires d’ici 2024


(Déclarations de la conférence de presse, cours de l’action mis à jour et évaluation des analystes)

BADEN-BADEN (dpa-AFX) – Le spécialiste du leasing GRENKE veut retrouver son ancienne force dans les années à venir. Les nouvelles affaires devraient doubler d’ici 2024 par rapport à l’année dernière. Il en va de même pour le bénéfice après impôts corrigé des effets spéciaux, a annoncé mercredi la société cotée au SDAX lors de la présentation des chiffres d’affaires définitifs pour 2021 à Baden-Baden. Cela placerait le groupe au-dessus du niveau auquel il se trouvait avant le déclenchement de la pandémie et les allégations des vendeurs à découvert. Grenke veut déjà grandir dans l’année en cours.

La nouvelle a été accueillie très positivement en bourse. A midi, le cours de l’action a augmenté de 18% à 30,61 euros. L’action est ainsi repassée au-dessus de la ligne des 50 jours, ce qui est important pour le graphique et est considéré comme un indicateur de tendance à moyen terme. La semaine précédente, à un peu moins de 21 euros, ils avaient glissé à leur plus bas niveau depuis 2013, mais ont pu rebondir vigoureusement ces derniers jours. Les analystes ont salué, entre autres, la baisse de 60% des provisions pour risques et la « forte » capacité bénéficiaire.

Malgré la récente reprise, la valeur marchande de l’entreprise, d’environ 1,4 milliard d’euros, n’est encore qu’environ la moitié de ce qu’elle était avant l’attaque des vendeurs à découvert à la fin de l’été 2020. Selon les experts, il est important pour la poursuite de l’évolution à court terme de l’action que le cours clôture au-dessus de la barre des 30 euros jeudi. Si cela réussit, il y aurait de la place pour de nouveaux gains de prix – sinon, le titre pourrait retomber dans les prochains jours.

En passe de doubler d’ici 2024, les nouvelles affaires de Grenke devraient dans un premier temps atteindre 2,0 à 2,2 milliards d’euros dans l’année en cours et retrouver ensuite au moins le niveau de 2020. « Grenke est revenu à la normale », a déclaré Michael Bcker, en poste depuis l’été, lors d’une visioconférence avec des journalistes jeudi. Les temps difficiles appartenaient enfin au passé.

Le bénéfice net devrait atteindre 75 à 85 millions d’euros cette année, mais ce serait encore moins qu’il y a deux ans. Selon Grenke, la réduction du volume des nouvelles affaires au cours des deux dernières années a un effet ici. De plus, la direction s’attend à une augmentation des coûts. Dans un avenir prévisible, la guerre en Ukraine n’aura aucun impact sur l’activité opérationnelle.

À la fin de l’été 2020, Grenke a été pris entre les feux croisés du vendeur à découvert Fraser Perring avec sa société d’investissement Viceroy. Il a entre autres accusé le groupe d’avoir un business model opaque avec des créances de leasing ou des investissements non récupérables. Le cours de l’action Grenke a alors chuté et le spécialiste du leasing a été relégué du MDax au SDax.

À la mi-mai de l’année dernière, cependant, la société a reçu le certificat sans réserve pour les états financiers 2020. Le conseil examine toujours si une action en justice sera intentée contre Fraser Perring, a déclaré Bcker jeudi lorsqu’on lui a demandé. Une décision devrait être prise au premier semestre 2022.

Comme on le sait déjà, les nouvelles affaires de Grenke ont chuté l’an dernier à 1,7 milliard d’euros et constituent ainsi la base d’un doublement d’ici 2024. Avec le résultat, le groupe a atteint la limite supérieure de ses prévisions, qui ont été abaissées à l’automne en raison de la pénurie de semi-conducteurs, mais ce n’était pas 300 millions d’euros de moins que l’année précédente. « En 2024, nous prouverons que notre modèle économique est évolutif », a déclaré Bcker jeudi. Grenke affichera à nouveau une croissance permanente à deux chiffres.

Le groupe finance principalement les équipements professionnels des petites et moyennes entreprises, tels que les PC, les moniteurs et les imprimantes. Les pièces matérielles sont rares dans le monde informatique depuis un certain temps. La marge de la soi-disant marge de contribution 2 (DB2), que Grenke considère comme une mesure importante, a baissé l’année dernière de 0,8 point de pourcentage à 17,6%, comme on le sait déjà. Cette valeur indique la rentabilité de la nouvelle activité de leasing.

D’ici 2024, le résultat net hors effets spéciaux devrait alors être doublé, en partant d’un bon 72 millions d’euros l’an dernier. En 2021, cependant, il était inférieur de près d’un cinquième à celui de l’année précédente. De plus, 23 millions d’euros provenaient de la vente de Viafintech en 2021. Malgré la baisse du bénéfice net, Grenke souhaite verser davantage aux actionnaires. Le dividende doit être presque doublé par rapport à l’année précédente à 51 cents par action.

Le groupe SDax entend également s’attaquer cette année au modèle de la franchise, très critiqué par Viceroy. Grenke était en fait censé reprendre la première des sociétés qui n’avaient pas encore été intégrées à la fin de l’année, mais « il se passait trop de choses », a déclaré la conférence de presse de jeudi. Les 16 sociétés franchisées doivent être reprises en même temps cette année. Ils sont déjà entièrement consolidés. Grenke souhaite fournir de plus amples informations sur sa stratégie de croissance lors d’une journée de marché des capitaux le 13 mai./lew/ngu/jcf/zb

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