Tout se passe en seconde période : superbe but de l’Ukrainien, mais le Portugais (déjà marqué contre l’Inter) donne à Nesta un point très précieux
Un autre virage, un autre faux pas. La Roma ne dépasse pas le nul 1-1 au fond de Monza et continue sa période de crise, avec le fardeau d’une pause qui sera désormais très lourde émotionnellement (et l’Inter sera de retour). Il reste également à comprendre quelles évaluations le club voudra faire ces jours-ci, s’il continue avec Juric ou tente l’option du retour de De Rossi. Dovbyk a ouvert les débats et Mota Carvalho a clôturé. La Roma ayant aussi beaucoup construit cette fois, mais sans jamais récolter ce qu’elle méritait et surtout sans pouvoir profiter d’un penalty qui semblait clair sur Baldanzi mais que ni l’arbitre ni le VAR n’ont accordé aux Giallorossi, suscitant des protestations de directeur sportif Ghisolfi après le match.
Mini-réveil de Monza
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Nesta perd Turati et s’appuie sur Pizzignacco dans le but, Juric retrouve Zalewski après plus d’un mois, qui démarre sur le banc. Le début est lent, lourd, presque soporifique. Mais ensuite le jeu démarre, même s’il ne se déverrouille pas. Cette fois, la Roma travaille mieux verticalement et abandonne une possession prolongée du ballon pour ouvrir la défense adverse (même si à la fin de la première mi-temps ce sera encore 72%). Dovbyk a également marqué un but du côté des Giallorossi, mais l’Ukrainien était hors-jeu après avoir renvoyé le ballon repoussé par le poteau suite à un tir de l’extérieur de Koné. Et le milieu français réessaye plus tard, avec Pizzignacco qui dévie cette fois en corner. Et auparavant, il y avait également eu deux occasions claires pour Pellegrini, une de l’extérieur et une avec vitesse dans la surface. Bref, cette fois la Roma construit quelque chose de bien, mais c’est aussi bien pour elle car de l’autre côté il y a un excellent Maldini à tenir à distance : d’abord Svilar s’en occupe avec un super arrêt des pieds, puis c’est Pessina qui tombe endormi et il ne met pas le ballon dans un filet vide, encore une fois grâce à l’invention de Maldini. Et Pessina a également commis une erreur par la suite, lorsque Zalewski (entré entre-temps en raison d’une blessure musculaire d’El Shaarawy) lui a laissé un ballon en plein champ pour aller vers le but, mais le milieu de terrain rouge et blanc s’est endormi et a été récupéré.
Dovbyk et Mota
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Au début de la seconde période, la Roma accélérait et Dovbyk prenait lentement le dessus sur l’étape. L’Ukrainien envoie d’abord un joli ballon sur le côté pour Pellegrini (tir arrêté), puis gaspille seul le ballon d’ouverture et se rachète enfin (passe décisive de Cristante), profitant d’une fausse avance d’Izzo et remettant en jeu à la fin d’une mini – serpentine dans la zone. Alors pour trouver plus de danger devant, Nesta fait immédiatement appel à Mota Carvalho. Et le geste est bon, car c’est le Portugais qui égalise peu après au deuxième poteau, en reprenant un joli ballon coupé verticalement par Carboni. Et pour la Roma, tous les fantômes d’un moment très difficile se matérialisent à nouveau, notamment parce que Koné frappe bien deux fois, mais le ballon sort toujours de justesse. La Curva dispute, sur Baldanzi (entré à la fin) il y aurait un penalty pour un piétinement de Kyriakoupoulos, la dernière tentative est de Pisilli. Et puis c’est parti, tout le monde à la maison. Monza se réjouit, Roma essaie de comprendre ce qui pourrait être. Ou devenir.
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