Rome, avec le penalty de la Sampdoria Pellegrini suffit : Mou est quatrième, Stankovic dernier

Il décide un penalty du milieu de terrain au départ, puis les Giallorossi se débrouillent sans problème

par notre correspondante Andrea Pugliese

17 octobre
– Gênes

Trois points très lourds pour la Roma, qui débarque de plein droit dans la surface de la Ligue des champions, grimpe à la quatrième place et place la Lazio et l’Udinese derrière elle. Une énième défaite plutôt pour une Sampdoria qui n’a jamais réussi à tirer au but pendant le match (si ce n’est un coup de pied déséquilibré de Rincon), presque un record absolu. Il décide un penalty de Pellegrini en ouverture, avec l’exclusion initiale de Zaniolo qui en a laissé beaucoup sans voix. Dans l’obscurité d’un match moche, Smalling réalise encore une autre performance de premier plan dans la phase défensive.

COMBIEN DE CONFUSION

Stankovic apporte une bouffée d’air frais dans l’environnement de la Sampdoria, avec Marassi très chaud dès le départ, à la recherche d’une victoire en cas de crise. Mourinho, en revanche, confirme les deux attaquants (Abraham-Belotti), laisse Zaniolo dehors, relance El Shaarawy sur la gauche et offre la chance d’entrée à Camara, pour la première fois depuis qu’il a rejoint la Roma. Cela commence par l’étreinte entre les deux techniciens, tous deux protagonistes du triplé Inter. Ensuite on joue, mais vu l’effort des deux équipes pour trouver le chemin du but (12 buts de Giallorossi avant le début, juste 5 de Dorian), il est normal qu’il en ressorte un match mauvais et avare. La Roma, entre autres, passe, presque aussitôt, après seulement 9′ de jeu, avec un penalty de Pellegrini accordé pour une faute naïve de Ferrari à la main. Cela semble être le prélude à un match de descente et à la place, l’équipe de Mourinho ne trouve jamais le moyen de faire vraiment mal. Camara demande un peu d’énergie, mais peine en qualité, et devant les balles jouables il y en a très peu. En revanche, la confusion règne, avec Villar jouant beaucoup de ballons mais toujours de manière scolaire et Djuricic et Gabbiadini incapables de soutenir Caputo de la bonne manière. Alors le premier tir au but de la Sampdoria arrive à la 21e minute, mais c’est une glissade sans prétention de Rincon. Idem pour la punition de Gabbiadini plus tard, alors que la Roma se limitait essentiellement à contrôler le jeu, sans courir de dangers particuliers.

QUELLE BATAILLE

Au début de la reprise le stade s’enflamme (euphémisme) en raison de la présence dans les tribunes de Masismo Ferrero, l’ancien président dorien, absent de Gênes depuis décembre dernier en raison des événements judiciaires bien connus. Puis Stankovic cherche un peu plus de qualité en insérant immédiatement Pussetto et Murru et peu après aussi Quagliarella et Verre. Et puis le match s’enflamme vraiment : Stankovic est averti pour des protestations sur un ballon de la main d’El Shaarawy (hors de la surface), Pellegrini réclame un autre penalty et se dispute avec Audero et Verre entre très fort sur Cristante, risquant lui aussi le rouge. A la confusion de la première mi-temps cette fois la charge compétitive est remplacée, qui au fil des minutes devient aussi fureur. Mou se met alors à couvert avec Matic et Zaniolo, qui donnent immédiatement un coup de pied sur Audero (peu avant aussi bien sur Belotti). Puis Zaniolo touche d’abord le 2-0, puis le marque en pleine reprise, mais le but est annulé pour hors-jeu. Ça se termine comme ça, le résultat ne change plus.



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