Rome au dernier assaut : le penalty d’Abraham est décidé à la 99e minute. Mais la Spezia ne rentre pas

A 10 de la fin de la première mi-temps en raison de l’expulsion d’Amian pour un double carton jaune, les Ligures ont résisté jusqu’aux dernières secondes. L’Anglais résout sur place

De notre correspondante Andrea Pugliese

27 février
– EPICE

Il faut au moins dix buts et 4 poteaux avant que Roma puisse débloquer le jeu et le gagner. Et il le fait dans une finale palpitante, avec un penalty accordé sur la double barre transversale finale et Abraham qui marque à la neuvième minute du temps additionnel. La victoire de Giallorossi est méritée pour ce qui a été produit tout au long du match, mais les nombreuses occasions ratées doivent nous faire réfléchir. Vous ne pouvez pas gaspiller beaucoup et risquer de ne pas gagner un match longtemps dominé. La Spezia, en revanche, a résisté avec obstination, devant jouer toute la deuxième mi-temps en dix en raison de la double naïveté d’Amian, qui a quitté l’équipe de Motta en dix alors que les Ligures jouaient également.

Dribble et verticalité

Thiago Motta préfère Agudelo à Gyasi en attaque, optant pour un milieu de terrain plus défensif avec Sala remplaçant Maggiore. Mourinho, de son côté, décide d’avoir plus de qualité dans l’aile et envoie sur la gauche le jeune Zalewski sur le terrain, avec Vina et Maitland-Niles tous deux relégués sur le banc. La Roma finit cependant par jouer presque toujours de l’autre côté, à droite, là où Karsdorp, comme à son habitude, manque de nombreux appuis et centres. La Roma parvient souvent à percer, trouvant de la profondeur à plusieurs reprises, également parce que la structure centrale de La Spezia ne trouve jamais le bon équilibre. Les deux milieux offensifs de Giallorossi (Pellegrini et Mkhitaryan) font des ravages dans les idées de Motta, Kiwior étant souvent sur la piste de Pellegrini et Nikolaou souvent contraint de sortir sur l’Arménien. De vagues équilibres émergent, là où les Giallorossi dérapent souvent. Les premiers frissons leur apportent Mancini de la tête et une frappe molle de Pellegrini, puis c’est encore le capitaine Giallorossi qui s’éloigne au milieu et frappe un poteau sensationnel de l’extérieur de la surface (avec Provedel puis bon sur Abraham). Au milieu, le jeu incroyable de Verde, qui avec une pièce de grande classe touche le but sur le poteau opposé. L’ancien Giallorossi était parti à gauche, puis Motta l’a déplacé à droite pour lui permettre de revenir d’un pied fort. Les Ligures sont également contraints d’abandonner Sala presque immédiatement en raison d’un problème musculaire (à l’intérieur de Maggiore après 12′ de jeu), mais plus généralement ils n’arrivent jamais à trouver Nzola et à mettre l’avant-centre français en position d’être dangereux. En revanche cependant, Abraham peine à se rendre dangereux et quand il a le ballon droit (19′), il le travaille bien, mais la touche de justesse s’arrête juste à l’extérieur. Puis en finale la double folie d’Amian, qui smanaccia d’abord le visage de Zalewski (prenant un jaune qui pourrait aussi être rouge) puis arrête un redémarrage de Pellegrini avec une retenue flagrante, qui conduit Fabbri au deuxième jaune et à l’expulsion qui en résulte .

Finale palpitante

Alors Motta envoie Ferrer pour Verde et se repositionne avec un 4-4-1, Foti opte à la place pour Zaniolo au lieu de Mancini, passant à un 4-3-3 super offensif, même avec Zalewski comme arrière gauche. La pression de la Roma était immédiatement forte, Abraham étant sur le point de marquer de la tête et Cristante frappant le poteau de l’extérieur. Mais Spezia a l’opportunité de passer s’il la construit sur la contre-attaque, Nzola partant pour Zalewski et Rui Patricio pour dire non. Commence alors le festival des buts engloutis chez les Giallorossi : d’abord Pellegrini rate un penalty en mouvement, puis Veretout tire à côté face à face avec Provedel. Les erreurs devant les Giallorossi commencent à être tellement nombreuses, avec les minutes qui passent et le match qui ne se débloque pas. Motta lance alors Gyasi pour ne pas que Nzola se sente trop seul, Foti joue plutôt la carte d’El Shaarawy, avec les Giallorossi qui sont désormais sur le terrain avec six joueurs attaquants de profession. Nzola gâche une autre belle occasion, Zaniolo tire très haut de loin, Provedel est toujours bon sur Pellegrini. Puis tout se passe : Reca donne un ballon à Abraham, qui, face à Provedel, dévore le but de l’avantage (pour tenter de servir Pellegrini), puis Zaniolo engage à nouveau Provedel et Pellegrini touche à nouveau l’intersection de l’extérieur. C’est maintenant un siège, même El Shaarawy et Mkhitaryan essaient, en vain. Le dernier mouvement est alors Shomurodov pour Zalewski, avec El Shaarawy grimpant à l’arrière. Un coup franc de Pellegrini sort d’un cheveu, Mkhitaryan saute tout dans la surface, mais Pellegrini et Abraham sont incapables de marquer le but gagnant à la dernière minute. Mais ce n’est pas tout, les Giallorossi reprenant un double centre de Zaniolo sur corner. Sur une tête de Zaniolo en revanche, un coup de pied au visage reçu par Maggiore, un penalty accordé avec l’aide du Var, avec Abraham qui empoche sur place à la 54e minute. C’est une fin palpitante, mais dans l’ensemble une victoire méritée par Roma.



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