Rome, Abraham y pense encore : 1-0 à l’Atalanta et accrochage à la 5e place

L’Anglais est le vainqueur du match comme à La Spezia : but marqué à la 32e minute de la première mi-temps, grâce à une passe décisive de Zaniolo. Dans le temps additionnel, De Roon et Mkhitaryan ont été expulsés pour un double carton jaune

Tout est possible, ou presque. La Roma rend l’Atalanta petite, les accroche (mais la Déesse a un match de moins) et s’endort à seulement trois points de la zone Ligue des champions. Tout cela grâce à un 1-0 sanctifié par le but d’Abraham. Les Nerazzurri n’avaient pas perdu à l’Olimpio depuis la saison 2014-15, mais cette fois ils ont fait trop peu pour éviter un KO à la fin d’un match peu spectaculaire, que les hôtes ont cependant capitalisé avec mérite, devant les yeux de Totti, De Rossi et l’entraîneur Mancini, qui n’a pas manqué ce défi aux saveurs d’Europe dans les tribunes.

Facteur Z

Au départ José Mourinho – pas sur le banc pour cause de disqualification – confirme la défense à trois, préférant Kumbulla à l’Ibanez disponible, mais surtout confiant l’aile gauche au vingtième Zalewski à la place de Vina, tout comme il fait avec Spezia. Maintenant une promotion certifiée, compte tenu de l’importance que le match a pour les Giallorossi. Avec Mkhitaryan désormais directeur de facto, l’équipe contient sans effort les joueurs de Bergame, qui tirent peu de fruits d’un 4-2-3-1 distrait en défense et très posé vers l’avant, avec Pessina, Koopmeiners et Pasalic peu utiles pour déclencher un Miranchuk appelé jouer comme un très faux avant-centre. Il s’ensuit qu’en première mi-temps, la Roma, lorsqu’elle parvient à sauter le premier pressage, sait souvent se rendre très dangereuse, profitant au moins de ces coups de pied arrêtés dont elle extrait fréquemment le jus précieux. Ce n’est pas un hasard si déjà à la 3e minute c’est à Musso de dévier une tête de Mancini en vol déclenchée par un corner de Pellegrini. Dans les espaces les Giallorossi bougent bien, et alors que le dribble des Nerazzurri apparaît stérile (au final ils auront plus de possession de balle : 65%), les relances sont chirurgicales. En témoigne Zaniolo, qui à la 18′ et à la 30′ engage Musso dans deux arrêts pas difficiles. Le jeu n’est pas très spectaculaire. Zappacosta est remplacé par Pezzella après s’être pris un doigt dans l’œil, mais Atalanta ne décolle pas. A l’exception d’un tir téléphoné de Freuler contré par Rui Patricio, le plus grand danger pour le gardien portugais vient du demi-sommeil de Karsdorp sur un ballon dans la surface, qui est presque transformé par Demiral. Morale : à la 32e minute, sur un ballon perdu bêtement à l’entrée de la surface de la Roma, les Giallorossi relancent et Zaniolo envoie Abraham dans le but, bon à se dégager derrière Palomino. C’est l’avantage, mérité.

Le temps de Muriel

En seconde période, Gasperini se concentre immédiatement sur Muriel à la place de Pasalic, déplaçant Pessina à gauche et Miranchuk à droite. Le début, cependant, est le Giallorossi, avec une mêlée à deux pas du but sauvé par Pessina et Musso qui doit avalanche Pellegrini lancé au filet seul. A 5′, alors, une gorge de Zaniolo prise en hors-jeu évident est annulée. L’Atalanta a cependant relevé le centre de gravité et, après une bonne combinaison dans la surface, Rui Patricio a étranglé la frappe de Freuler de deux pas. Gasp change à nouveau : à l’intérieur de Malinovskyi et de Boga, à l’extérieur de Koopmeiners et de Pessina. Roma sort l’excellent Zalewski, meurtri, pour mettre Vina, mais après les changements, le premier anneau est le Nerazzurri, avec Malinovskyi engageant Rui Patricio à la 17 ‘. Le match s’enflamme et une minute plus tard, sur un corner, Mancini sort en bonne position. Le jeu devient plus fragmenté. Mourinho se couvre en insérant Veretout à la place de Zaniolo pour épaissir l’entrejeu. A la 35’, sur un ballon perdu par Palomino, une belle occasion arrive pour Abraham, qui gâche pourtant en ne cadrant pas le but. Le défenseur argentin part pour Djimsiti, tandis que la Roma remplace Karsdorp, Pellegrini et Abraham pour Ibanez, Oliveira et Felix. Les Giallorossi soulèvent le bunker confirmant le 5-4-1 né lors de la sortie de Zaniolo. Pour cela, Demiral termine le match en tant qu’avant-centre pour tenter de profiter des ballons hauts. Le joueur turc, en effet, à la 45e minute mène Rui Patricio dans un arrêt facile. Il se retrouve dans une sorte de far-west, ce que paie De Roon, expulsé pour un double carton jaune. Même sort pour Mkhitaryan, qui écope d’un deuxième carton jaune à quelques secondes de la fin pour un ballon de main volontaire. Trop tard pour quoi que ce soit. La Roma gagne, l’Atalanta perd, même si le rêve des champions ne s’est pas encore envolé pour les deux.



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