Roma-2 essaie, mais c’est 0-0 à Bologne : la Ligue des champions reste loin

Turnover massif pour Mou : en première mi-temps une super occasion pour Belotti puis, avec les cadors sur le terrain, les Giallorossi n’ont pas percé. Rossoblù pas très incisif malgré le retour d’Arnautovic

La Roma a beaucoup retravaillé, mais avec des entrées conséquentes en seconde période, est sortie indemne du Dall’Ara. Thiago Motta arrête un autre gros mais perd la huitième place, étant donné que les autres « concurrents » ont gagné. Voici la synthèse d’un match également rude et dans lequel les deux gardiens (notamment Skorupski) ont su dévitaliser au mieux toutes ces situations qui pouvaient conduire à diviser le match. Roma se plaignait de deux situations dans la surface : la brassée de Lykogiannis à Ibanez était beaucoup plus douteuse que celle de Sosa à Solbakken.

Orsato dit non

Motta n’a pas le duo défensif de départ (Soumaoro-Lucumi) en plus de son arrière droit préféré (Posch : De Silvestri joue qui n’est plus titulaire depuis le 8 octobre), Sansone, Soriano et Kyriakopoulos : c’est lui qui décide jouer encore plus que jamais en entrant de 1′ Arnautovic avec Orsolini et Barrow à ses côtés et Ferguson sous buteur en 4-2-3-1 ; Mourinho, on le sait, n’est certainement pas en meilleure position étant donné qu’en Europe il laisse Dybala et Rui Patricio à Rome, a une liste infinie de joueurs blessés (Karsdorp, Kumbulla, Llorente, Smalling, El Shaarawy) et s’appuie inévitablement aussi sur jeunes joueurs, par Svilar (premier en tant que propriétaire), Tahirovic, Missori. Dans son 3-4-2-1 donc, Solbakken et Belotti sont les extrêmes offensifs tandis que Motta étonne tout le monde en se glissant dans Arna dès 1′ et en attaquant aussi avec le 4-3-3. Cela dit, avant le match, les supporters des deux équipes seraient entrés en contact et qu’environ 3 000 supporters de Giallorossi étaient présents au Dall’Ara, le match a commencé (une « réunion » du triplé Inter entre Mou, Motta et Arnautovic) voit tout de suite Bologne tenter de s’échapper : à la 3′, Arnautovic a une belle occasion mais Ibanez l’empêche à cinq mètres d’entrer dans la surface ; à la 7e minute, Solbakken demande un penalty pour le bras tendu de Sosa : Orsato lâche prise, un contact trop léger pour qu’il décrète le penalty, le tout pendant que Mourinho ouvre les bras sur le banc en signe de dissidence. A la 17e minute, Orsolini entre sur le terrain par la droite et lâche une frappe du pied gauche sur laquelle Svilar (pour ses débuts en Serie A après l’avoir déjà fait en Ligue Europa) met en corner. La Roma n’a pas résisté et a failli marquer à la 23e minute : Solbakken s’est échappé sur la gauche qui est repartie vers Sosa, le ballon au milieu et Belotti n’a pas botté avec force ni dans la bonne direction, le ballon a été repoussé par Skorupski au sol. Bologne a la possession (tir bas de Dominguez à la 32e minute, encore sauvé par Svilar) et la Roma tente de se solidifier en phase défensive puis repart avec des actions coupantes : dans l’une d’elles, après un coup franc tiré par Wynaldum (et par Bonifazi), essai de Zalewski sur coup de pied arrêté, ballon haut.

Abraham s’approche

Mourinho, qui avait eu une « discussion » avec Orsato à l’aube de la seconde mi-temps suite à une faute injuste de Tahirovic, a changé trois d’un coup à la dixième minute : à l’intérieur de Mancini (pour Celik), Bove (pour Wynaldum) et Abraham (pour Belotti), avec l’idée claire de continuer à gagner après avoir dévitalisé une équipe de Bologne qui s’est donné beaucoup de mal. À la 12e minute, Zalewski a lancé une balle très toxique qui a ensuite été balayée par Sosa, l’une des pires à ce moment-là. La Roma a décidé d’augmenter sa pression et son centre de gravité, Camara n’a pas touché le but à la 17e minute et Bologne a eu du mal à s’emparer du ballon : les rôles se sont inversés, les giallorossi embrassant davantage la possession et les rossoblù s’armant au redémarrage. Motta en change aussi trois : à l’intérieur de Lykogiannis (pour De Silvestri), Moro (pour Ferguson) et Zirkzee pour Arnautovic qui – pour aller sur le banc – fait un tour un peu large… A la 70e minute, sur un ballon venant du gauche, Lykogiannis sur Ibanez : pour Orsato ce n’est pas de la rigueur, c’est du doute. Mou glisse également à Pellegrini, s’entraînant avec le 3-5-1-1 et but manqué de peu par Mancini, qui trouve la couverture de Skorupski qui bloque ensuite la tête d’Abraham à quatre minutes de la 90e minute. A Bologne le ballon circule lentement, la Roma met du physique et cherche plus de profondeur qu’en première mi-temps mais c’est Zirkzee qui passe tout près de marquer, une frappe du gauche qui passe à côté. Ça se termine comme ça, zéro à zéro : la Roma monte à 59, Bologne après l’Inter, la Lazio, Milan et la Juventus arrêtent aussi un autre grand joueur, mais perd la huitième place du classement.



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