Robinho, la peine de 9 ans pour agression sexuelle peut être purgée au Brésil

La demande du gouvernement italien a été acceptée : c’est ce qu’a indiqué le rapport du parquet fédéral local dans un avis transmis à la Cour supérieure de justice, homologue de notre Cour de cassation

La demande du gouvernement italien a été acceptée : Robinho, avec son ami Ricardo Falco, pourra purger la peine de neuf ans de prison au Brésil. C’est ce qu’affirme le rapport du parquet fédéral local dans un avis transmis à la Cour supérieure de justice, pendant de notre Cour de cassation. « Il n’y a aucune restriction au transfert de l’exécution de la peine infligée aux deux Brésiliens de souche. Pour cela, l’accusé Robinho doit être convoqué pour participer à la procédure », lit-on dans le document signé par Carlos Frederico Santos, procureur adjoint. La procédure en question est une procédure d’homologation de la peine, prononcée définitivement dans les trois niveaux de la justice italienne. La semaine dernière, un avis favorable en ce sens a été reçu de la présidente de la Haute Cour de justice brésilienne, Maria Thereza de Assis Moura, qui, à partir d’un examen préliminaire envoyé au ministère public, avait noté que « la demande de la justice italienne et de Le ministre Carlo Nordio remplit les conditions pour la reconnaissance de la peine du pays européen ».

L’affaire

Robinho a été reconnu coupable des violences sexuelles perpétrées à Milan, alors qu’il portait le maillot des Rossoneri, en janvier 2013 contre une jeune Albanaise. La première condamnation est intervenue en 2017 et a été confirmée par la Cour d’appel. En 2020, le joueur est retourné au Brésil, tandis qu’en janvier de l’année dernière, la décision de cassation est également arrivée, ce qui a rendu la condamnation définitive. En ce moment, l’ancien joueur de l’AC Milan est en liberté dans son propre pays. Si les autorités brésiliennes approuvent la peine, le joueur purgera sa peine au Brésil. Le gouvernement avait dans un premier temps demandé l’extradition de Robinho et Falco, ce que l’Etat sud-américain avait cependant refusé en invoquant l’article 5 de la Constitution, qui l’empêche pour les citoyens nationaux.



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