«Le choix du gouvernement est de trouver une voie médiane, c’est-à-dire de réduire le coût de l’essence et d’augmenter le coût du diesel, donc une opération, disons, à zéro qui signifiera un centime par litre par an pendant cinq ans sur le augmenter ou diminuer. » Le Vice-ministre de l’Infrastructure et des Transports Edoardo Rixi C’est ce qui explique les intentions du gouvernement pour le secteur automobile dans la prochaine loi de finances. Mais il exclut que le parc de camions soit affecté par ces ajustements.
Vice-ministre, dans la loi budgétaire, il y aura des nouvelles sur le carburant avec des augmentations des droits d’accises. Était-ce nécessaire ?
La décision a été prise au niveau européen et s’inscrit dans le cadre du Pnrr ainsi que de son éventuelle extension. La Commission nous demande la neutralité de l’essence et du diesel, une position que je ne partage pas, mais c’est ainsi.
Et comment allez-vous procéder ?
Nous aurions pu tout augmenter, mais nous avons décidé de procéder à une invariance : 1 centime de plus par an sur les accises sur le diesel et en même temps un de moins sur l’essence. Cela amènera le réalignement à mi-chemin en 2030 et nous permettra essentiellement de créer une situation dans laquelle le gouvernement n’augmentera pas les revenus, mais rééquilibrera les deux carburants.