« Risques sociaux majeurs » avec la mise en place de la loi sur l’environnement et l’aménagement du territoire


Si le cabinet introduit la loi sur l’environnement le 1er janvier 2023, cela entraînera probablement des problèmes importants pour l’octroi des permis, tels que des retards dans les projets de construction. L’organisme de surveillance des TIC du gouvernement, le Conseil consultatif pour les tests TIC, met en garde contre les « risques sociaux » si le ministre Hugo de Jonge (Logement public et Aménagement du territoire, CDA) s’en tient à la date de mise en œuvre.

L’avis publié mardi est un énième signal d’alarme concernant la loi sur l’environnement, conçue il y a douze ans pour simplifier l’aménagement du territoire et les procédures associées et l’octroi des autorisations. Il s’agit d’une révision majeure de la loi, qui a été reportée à maintes reprises ces dernières années. Le Sénat, qui doit être le dernier à approuver l’introduction, a précédemment annoncé que l’approbation dépendait de l’avis des TIC qui vient d’être émis.

Le Conseil consultatif ne veut pas se brûler avec la question de savoir si le report est inévitable : c’est « un dilemme difficile ». Mais le constat est inexorable : si le gouvernement veut opter coûte que coûte pour une mise en place en 2023, il doit agir vite pour « limiter les risques sociaux ».

Retarder la construction de logements

La crainte est que l’octroi de permis ne s’arrête si les systèmes ne fonctionnent pas correctement. Par exemple, Neprom, l’organisation faîtière des développeurs de projets, a récemment qualifié « d’irresponsable » d’introduire la loi le 1er janvier. Les constructeurs craignent que la construction de logements ne soit retardée parce que le nouveau système n’est pas mis en œuvre parfaitement.

Les fournisseurs du logiciel sont également dans le doute. Et les fonctionnaires semblent également préoccupés par l’introduction : selon un sondage réalisé par I&O Research et le magazine professionnel des fonctionnaires Gouvernance nationale en septembre, il ressortait que sept élus municipaux sur dix espéraient un nouveau report.

L’Advisory Board écrit donc que la somme des problèmes peut parfois conduire à « la conclusion que les risques sociaux de l’entrée en vigueur de la loi sur l’environnement au 1er janvier 2023 ou peu après sont trop importants ». Dans ce cas, selon la Commission, il est évident que le cabinet prendra un temps considérable pour reconsidérer la loi. Cela peut alors prendre des années avant que la Loi sur l’environnement et l’aménagement du territoire soit pleinement mise en œuvre.

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Système numérique problématique

La pierre d’achoppement majeure est le système numérique sur lequel doit s’appuyer la loi sur l’environnement et l’aménagement du territoire. Cette loi sur l’environnement du système numérique (DSO) pose depuis longtemps des problèmes de conception et de test.

Ces dernières années, l’Advisory Board a émis à plusieurs reprises des avis extrêmement critiques sur le DSO. Depuis le dernier avis, il n’y a toujours pas eu de tests insuffisants et les tests qui ont été effectués ont été effectués « avec une qualité insuffisante », indique le nouveau rapport. Par exemple, selon le conseil consultatif, des tests insuffisants ont été effectués qui comprenaient l’ensemble du processus d’autorisation du début à la fin. « En conséquence, le programme ne peut pas suffisamment démontrer la stabilité, la fiabilité et le fonctionnement technique de DSO au 1er janvier 2023. »

Le conseil consultatif note également que de nombreuses municipalités ont entre-temps annoncé qu’elles utilisaient des solutions alternatives, par lesquelles elles souhaitaient utiliser temporairement l’ancien et le nouveau mode d’octroi de permis côte à côte, afin d’éviter les problèmes. Cela devrait empêcher les systèmes de tomber en panne, mais « se fera au détriment de la convivialité, de la compréhensibilité et de l’utilisabilité », selon la commission. De plus, il n’est pas clair si les permis rédigés de cette manière sont juridiquement valables.

Le Sénat se prononcera sur la loi sur l’environnement dans les prochaines semaines.

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