Randonneur dans une rivière tenant une cantine
La déshydratation est l’un des plus grands risques lors des excursions estivales, c’est pourquoi il est important de savoir comment la reconnaître et la prévenir. Les températures élevées et l’effort prolongé du trekking font perdre à notre corps beaucoup de liquides et la soif peut arriver trop tard.
L’été est l’une des meilleures périodes pour faire du trekking dans la nature, les belles journées et le coucher du soleil tard sont des conditions idéales pour profiter du trekking, surtout en haute montagne.
Ces conditions climatiques, même en montagne où il fait plus frais, ne sont pas toujours une bonne chose, en effet le trekking est une activité d’effort intense et prolongée, qui implique beaucoup de transpiration.
Au cours d’une journée de marche, à cause de la transpiration et de l’accélération du rythme respiratoire, vous pouvez perdre jusqu’à 2 litres de liquides par heure.
C’est la raison pour laquelle il est important de ne jamais oublier de faire le plein de liquides et de sels minéraux.
Dans le corps, l’eau remplit des fonctions essentielles, en maintenant la température corporelle constante et en permettant au corps de fonctionner correctement.
Pour cette raison, lorsque son pourcentage commence à baisser, l’organisme commence à absorber les liquides du sang, le rendant plus dense, une circonstance qui affecte l’oxygénation des organes et des muscles.
Comment reconnaître la déshydratation ? Les symptômes les plus courants !
Le symptôme le plus courant c’est la soifmême si cela n’est pas toujours perçu immédiatement et, surtout, ce n’est pas proportionnel au niveau de déshydratation.
Des symptômes tels qu’une bouche sèche, des crampes musculaires, une sensation de fatigue généralisée et une sécheresse des muqueuses sont des indicateurs d’un état de déshydratation important.
Dès l’apparition de ces symptômes, il est nécessaire de s’arrêter et de boire de l’eau ou, mieux encore, des suppléments de sel.
À l’étape suivante, notre corps signale le besoin de liquides par des manifestations évidentes, telles que des étourdissements, des maux de tête et de la constipation.
Ces symptômes ne peuvent être ignorés, le niveau de déshydratation est assez avancé, lorsque ces signes apparaissent il est conseillé de faire une pause, de se reposer et de boire des suppléments de sels minéraux.
Jusqu’à présent, nous avons évoqué des situations dans lesquelles il suffit de boire de l’eau ou, tout au plus, de s’offrir une pause rafraîchissement et un supplément de sel.
Ces comportements sont suffisants pour reprendre des forces et continuer à marcher.
Dans certains cas, cependant, la situation peut nécessiter une intervention médicale, certains symptômes étant le signe d’un état de déshydratation très grave.
Le niveau d’alerte est atteint lorsque la personne commence à se retrouver dans un état confusà être irritable et désorienté, la bouche devient très sèche, les yeux enfoncés, la peau se ride et le rythme cardiaque s’accélère.
C’est le moment d’arrêter la randonnée et d’appeler le numéro d’urgence unique 112 et de demander l’intervention du personnel médical.
Faites attention à la couleur de votre urine
Une bonne façon de comprendre si nous sommes suffisamment hydratés est d’observer notre urineleur couleur est l’un des meilleurs indicateurs de l’état d’hydratation de notre corps.
En fait, si leur couleur est clair ou transparent ça veut dire qu’on est bien hydraté, inversement si la couleur est foncée ou tend vers le rouge, ça veut dire qu’on est déshydraté et il vaut mieux agir.
Toujours de l’eau et des suppléments dans votre sac à dos
C’est la raison pour laquelle le sac à dos de tout randonneur ne devrait jamais manquer d’eau et de sel.
En effet, en plus des liquides, ils sont perdus par la transpiration. aussi des sels minéraux.
Les meilleurs suppléments de sel sur le marché contiennent une combinaison de sels et antioxydants spécialement conçu pour contrer la dispersion lors d’activités physiques intenses telles que le trekking.
Une activité qui dure souvent plusieurs heures et qui, particulièrement en été, entraîne une perte de liquides importante.
En conclusion on peut dire que lors d’un trek c’est mieux vaut boire à intervalles régulierssans attendre que le stimulus de la soif surgisse.
Cela se produit lorsque l’équilibre hydrosalin commence à être en crise et que la déshydratation a déjà commencé.
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