Rijk finalement traduit en justice: « L’accueil des demandeurs d’asile est encore plus bas que la limite »

Le Conseil pour les réfugiés va poursuivre le gouvernement et le COA en justice d’ici trois semaines en raison de la crise de l’accueil. La situation est récemment « encore plus en dessous de la ligne humanitaire ». « Une raison très laide d’aller au tribunal, mais on voit qu’il n’y a pas d’autre moyen. »

Selon le Conseil pour les réfugiés, les demandeurs d’asile qui arrivent aux Pays-Bas ne peuvent plus compter sur « les conditions d’accueil les plus élémentaires » depuis des mois. Un porte-parole mentionne, entre autres, une nourriture décente et des douches et des toilettes propres. « Et s’il y a un lit, ils n’ont souvent aucune intimité pendant des mois. »

L’organisation avait déjà annoncé début juillet vouloir saisir la justice si l’accueil ne respectait pas « les normes minimales légales » avant le 1er août.

Les centres pour demandeurs d’asile (AZC) sont surpeuplés depuis des mois. À Ter Apel, où les demandeurs d’asile doivent d’abord se présenter, les gens dorment régulièrement à l’extérieur du bâtiment. Les demandeurs d’asile vivent également depuis longtemps dans des lieux d’accueil d’urgence de crise, même s’ils n’y ont été utilisés que pendant une courte période.

« Le gouvernement lui-même est responsable de la crise de l’accueil »

Le problème n’est pas qu’il y ait actuellement trop de demandeurs d’asile qui arrivent aux Pays-Bas. La crise semble avoir été principalement causée par le gouvernement lui-même. C’est ce qu’ont déjà conclu le Conseil consultatif sur la migration (ACVZ) et le Conseil de l’administration publique (ROB).

Le Conseil pour les réfugiés pointe également du doigt le gouvernement central. L’organisation voit que les municipalités et l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) travaillent dur sur des solutions, mais elle est bloquée au niveau politique. « Le gouvernement central et les municipalités ne s’entendent pas sur qui est responsable de l’accueil. Nous voulons sortir de cette impasse en faisant un pas en justice. »

De plus, le Conseil pour les réfugiés veut se pencher sur les circonstances dans lesquelles les personnes sont accueillies. Ce n’est pas toujours la priorité maintenant.

Le Conseil des réfugiés veut une loi d’urgence

Selon le Conseil pour les réfugiés, une loi d’urgence est l’une des solutions à la crise de l’accueil. À l’heure actuelle, les municipalités reçoivent encore volontairement des demandeurs d’asile. Avec une telle loi d’urgence, le gouvernement devrait pouvoir désigner des lieux dans les municipalités où les réfugiés doivent être accueillis.

Le gouvernement s’emploie déjà à rendre cela possible avec une modification législative. Mais cela pourrait prendre jusqu’à l’année prochaine. C’est trop long, dit le Conseil pour les réfugiés. « On a vu depuis si longtemps qu’il est coincé, alors que maintenant les gens dorment sur l’herbe. »

Le Conseil pour les réfugiés enverra une citation à comparaître dans un délai de trois semaines. Cette étape est franchie avec « douleur au cœur », dit le porte-parole. « Un bon accueil devrait aller de soi. Cela fait des années. »



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