Revue : Slow Pulp :: YARD


Sur leur deuxième album, le groupe de Chicago montre avec des chansons sensibles que le rock indie n’est en aucun cas obsolète.

Est-ce que deux sont trop pour être libre ? La chanteuse et guitariste Emily Massey a récemment réfléchi aux avantages d’être seule. Mais elle supporte depuis longtemps ses trois camarades de groupe, qu’elle a rencontrés à l’université du Wisconsin. Le premier EP du quatuor est sorti en 2017 sous la forme d’une production lo-fi brute. Slow Pulp semble désormais plus mélodique et délicat.

Vous trouverez ici du contenu de YouTube

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.

Sur leur premier album MOVEYS, sorti en 2020, le groupe présentait une palette stylistique plus large. Sur YARD, vous pouvez désormais également trouver une ballade au piano et une acoustique simple, comme nous les connaissons de Phoebe Bridgers. La chanson « Broadview », en revanche, offre un moment Americana réussi avec banjo et harmonica qui n’est pas sans rappeler Bright Eyes. Et puis il y a des chansons indie rock comme « Cramps » ou « Worm ». Parfois, le son semble délibérément décélérer, le chant de Massey est catégoriquement fatigué. Mais Slow Pulp est à des kilomètres des gestes ironiques de refus du slackerisme : l’écriture de Massey semble introspective et toujours réfléchie.

Vous trouverez ici du contenu de Spotify

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.



ttn-fr-29