Auteur-compositeur-interprète pop entre rêves et vertiges, coproduit par diverses célébrités.
Quiconque a déjà nagé dans l’Atlantique, de préférence au large de la côte ouest de la France, connaît la sensation d’être pris dans une vague et de ne pas savoir pendant un bref instant qui est en haut et qui est en bas. La chanson « Spot Dog » offre ce sentiment sans se mouiller dans le processus. Ce premier morceau sur IN THE END IT ALWAYS DOES est essentiellement une chanson folk, mais Amber Bain, qui est derrière The Japanese House, l’a arrangé et enregistré pour que la beauté soit dans le vertige.
Merveilleux, mais épuisant. C’est d’autant mieux que « Touching Yourself » suit : une pop des années 70 avec une touche moderne, qui n’est pas sans rappeler les grands succès récents de The 1975, ce qui n’est pas un hasard puisque leur chanteur Matt Healy a coproduit l’album. Un autre contributeur se révèle dans « Over There », une ballade flottante dans le style des années 80, qui au final tire polyphoniquement dans l’immensité de l’univers sans limites – de tels sons sont mieux réalisés par Justin Vernon, également coproducteur de ce deuxième album par La Maison japonaise.
Et un troisième nom doit être mentionné : Katie Gavin, membre de MUNA, a co-produit, co-écrit des chansons, fait des parties vocales. La contribution commune « Morning Pages » décrit le développement d’une relation amoureuse : Ce qui était chaud est maintenant doux.