Revenu de citoyenneté : 41,5% du public l’investit dans la consommation, 39,4% l’utilise pour régler ses dettes


Comment est dépensé le revenu du citoyen? 41,5% des bénéficiaires l’ont payé principalement à la consommation. Mais il y a aussi une autre retombée : celle sur les dettes accumulées par les allocataires de la subvention (72,6 % de l’audience) : 39,4 % qui affirment avoir réussi à atténuer ou éliminer complètement ce type de « souffrances ». Ce ne sont là que quelques-unes des données qui ressortent d’une enquête de satisfaction sur le service ISEE et Revenu Citoyenneté réalisée par le service central d’études et de recherche de l’INPS en collaboration avec l’organisme inclusion sociale-handicap et communication interne du même Institut, qui également en preuve que le 58.1 de l’auditoire du Rdc est favorable au paiement de la « prise en charge » sur carte prépayée électronique.

58,5% du bassin déclare un revenu insuffisant

La photographie prise par les experts de l’institution de sécurité sociale, présidée par Pasquale Tridico, montre que 58,5% des citoyens au revenu affirment avoir un revenu insuffisant pour leurs besoins. Les questions adressées aux personnes interrogées par les trois services centraux de l’INPS impliqués dans l’enquête, à commencer par le service d’études et de recherche dirigé par Daniele Checchi, ont été analysées avant tout en mettant l’accent sur les effets « causaux » de la perception de la subvention. Et, selon les experts de l’INPS, des résultats qui en ressortent « il semblerait que le RdC ait eu un effet significatif sur la réduction des contraintes de consommation liées aux conditions d’extrême pauvreté et sur l’amélioration de la qualité de vie ».

Dans les Îles, une augmentation de la consommation plus importante que dans le Nord et (aussi) dans le reste du Sud de l’Italie

Dans le dossier, il souligne que les salariés du RdC qui résident dans les Îles (mais pas au Centre et au Sud) ont une plus grande propension à déclarer une augmentation de la consommation que ceux qui résident au Nord. Et une croissance de la consommation se retrouve également dans les tranches d’âge entre 35 et 59 ans et chez les plus de 59 ans par rapport aux moins de 35 ans. Les femmes sont moins susceptibles que les hommes de lier les subventions à une consommation accrue. Les experts de l’INPS soutiennent également que le fait de percevoir l’allocation ne semble pas entraîner une augmentation de la consommation chez les allocataires qui déclarent avoir des revenus insuffisants. L’impact positif sur la consommation serait également plus important pour les diplômés. Globalement, on observe une amélioration de la condition de consommation dans les catégories les moins « défavorisées » : hommes, familles disposant de revenus suffisants (dont la RDC), individus de plus de 35 ans.

Les marchandises prioritaires sont préférées

Selon l’INPS, les résultats montrent que le revenu du citoyen a produit des effets d’assouplissement des contraintes sur la consommation des produits de première nécessité mais, au contraire, n’a pas réussi à atténuer les contraintes sur la consommation des biens qui ne sont pas strictement nécessaires. Toujours de l’avis des experts de l’Institut de sécurité sociale, il est plausible, en effet, que le montant de la subvention, bien qu’il ait pallié les pénuries les plus évidentes des ménages les plus pauvres, n’ait réussi à intervenir que sur la « marge intensive  » de la pauvreté et non sur l’incidence de celle-ci. Subvention de désendettement pour les bacheliers mais pas pour les diplômés et pour les personnes âgées Oui, ce côté du revenu de citoyenneté jouerait un rôle positif pour les diplômés mais pas pour les diplômés qui ne seraient pas en mesure de réduire leurs dettes.

Ceux qui reçoivent le revenu de citoyenneté voient une amélioration de la qualité de vie et des relations familiales

Le dossier précise que les bénéficiaires du RdC sont en moyenne plus enclins que ceux dont la demande de RdC a été rejetée à déclarer une amélioration des relations sociales et du bien-être psychologique. En particulier, en mesurant le jugement de qualité de vie sur une échelle de 1 à 5, les allocataires de la subvention ont déclaré qu’au cours de la dernière année les relations familiales se sont améliorées de près de trois quarts de point de plus que les non-allocataires, les amitiés de plus d’un tiers de point, la santé de près d’un tiers de point et le bien-être psychologique de plus d’un demi-point.



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