Seulement 44% des traitements pour les femmes

En 2021, l’INPS a payé des soins à 15,5 millions de retraités, dont 7,4 hommes et 8,1 millions de femmes (soit 52 %) pour un total de 305 milliards d’euros de chèques décaissés, dont cependant seulement 44 % aux retraités. Le dossier se concentre beaucoup sur la question de l’écart entre les sexes. Aussi parce que l’année dernière, la différence entre les hommes et les femmes en matière de revenu de retraite était de plus de 6 000 euros. Le rapport note que cet écart découle de la nette prédominance des hommes dans les pensions de retraite anticipée, c’est-à-dire celles d’un montant plus élevé, tandis que les femmes prédominent dans les pensions de survie et de vieillesse. L’INPS affirme que l’écart de retraite est imputable aux salaires horaires (écart de 17 % dans le secteur privé), au temps de travail (temps partiel) et à l’ancienneté cotisable (écart de 40 % en 2001 qui est tombé à 25 % en 2021). Dans l’ensemble, les allocations de retraite des hommes sont supérieures de 37 % à celles des femmes.

Taux de remplacement des pensions

Afin de mesurer le pouvoir d’achat des retraités et l’efficacité du système de sécurité sociale à fournir un revenu de retraite pour remplacer l’emploi, les experts ont estimé le taux de remplacement de la pension. Celui pour ceux qui se sont retirés du marché du travail après 2017 est égal, en moyenne, à 75 % du salaire maximum perçu au cours des 10 dernières années d’activité, avec un écart de 2 points de pourcentage entre les hommes et les femmes. Le dossier indique que dans la comparaison internationale entre les pays de l’UE, il s’agit d’une valeur élevée, inférieure uniquement à celle de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal.

Près de 40 % avec un revenu brut inférieur à 12 000 euros

Une partie du rapport est consacrée aux « mauvaises retraites ». En 2021, 40 % des retraités percevaient un revenu brut de retraite inférieur à 12 mille euros par an, net des compléments minimaux associés aux prestations, des différentes formes d’allocations d’accompagnement, du quatorzième mois de salaire et des augmentations sociales liées aux prestations. : compte tenu de ces « postes », la part des retraités ayant un revenu annuel inférieur à 12 mille euros tombe à 32%. Une analyse du vingtième centile des revenus de retraite (jusqu’à 10 000 € en 2021) montre que seuls 15 % des retraités de cette tranche perçoivent une allocation sociale et 26 % une pension de réversion.

Le nœud de la flexibilité sortante

Le rapport rappelle que le Quota 102 arrivera à échéance en fin d’année, qui a pris la place du Quota 100 depuis début 2022. en version intégrale. En attendant l’évolution de l’affrontement entre le gouvernement et les syndicats, stoppé depuis la mi-février, les experts de l’INPS ont estimé l’impact sur les comptes publics de trois hypothèses sur la table pour assouplir le système de retraite : option avec contrôle du recalcul des cotisations ; sortie anticipée avec pénalité ; paiement anticipé du montant de la contribution du chèque uniquement (« proposition Tridico »). La première voie possible de sortie anticipée prise en considération repose sur le recalcul entièrement contributif de l’abattement (hypothèse privilégiée par le gouvernement). Cette proposition permettrait aux travailleurs encore partiellement « salariés » ayant 64 ans révolus et au moins 35 ans d’ancienneté cotisable de partir, à condition d’avoir accumulé un montant de traitement égal à au moins 2,2 fois l’allocation sociale. Cette option, comme mentionné, prévoit le calcul de la pension entière selon la méthode de contribution. Pour les travailleurs relevant du régime purement contributif, en revanche, le seuil est ramené de 2,8 à 2,2 fois l’allocation sociale. Le coût de départ serait de près de 900 millions la première année, puis passerait à 2 milliards en 2024 et à plus de 3,7 milliards en 2029. A ce moment-là, l’impact sur les finances publiques commencerait à se réduire.

1 milliard immédiatement nécessaire pour 3% de pénalités

La deuxième possibilité évaluée par les experts de l’INPS est celle qui prévoit une pénalité de 3% pour chaque année d’avance sur le seuil « vieillesse » (67 ans) de la part retraite de la pension de retraite pour les départs âgés de 64 ans et pas moins de 35 ans. années de versements à condition d’avoir accumulé une allocation de retraite égale à au moins 2,2 fois l’allocation sociale. Une solution qui absorberait près d’un milliard en 2023. Le coût passerait alors à 2,3 milliards en 2024 pour atteindre plus de 5 milliards en 2029.



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