Une réforme des retraites à concevoir organiquement avec les partenaires sociaux. Giorgia Meloni, lors de la conférence de presse de “début d’année”, a relancé le thème de la réorganisation du système de sécurité sociale mais en évitant de sombrer dans l’accélérateur : l’objectif reste celui de réaliser une intervention structurelle d’ici la fin de la législature. Il n’y a donc pas d’urgence, même si la majorité d’entre eux, comme la Ligue, continuent d’insister sur le recours au quota 41. Le Premier ministre a déclaré que la durabilité du cadre des retraites doit être construite en tenant compte de l’équilibre avoir «le meilleur système possible mais égal pour tous», et a défendu les choix en matière de sécurité sociale faits avec la dernière loi de finances, à commencer par ceux pour les jeunes. Des choix qui, si les prévisions des techniciens gouvernementaux sont respectées, produiront en 2024 une quasi parité entre les nouvelles sorties anticipées avec le Quota 103 sous forme « contributive » et celles avec le Singe Social et l’Option Féminine.
Seuls 2.300 accès de plus que les autres « chaînes » sont attendus du Quota 103
Les nouveaux accès estimés pour l’année qui vient de commencer avec l’avance des pensions sociales, qui voit le seuil d’âge augmenter à 63 et 5 mois, et avec le canal spécifique pour les travailleuses, qui dans ce cas aussi est affecté par une augmentation du registre des exigences, il y en a 14.700 (respectivement 12.500 et 2.200), tandis qu’il y a 17 mille ceux avec le “mix” de 62 ans et 41 ans de prestations, désormais liés au recalcul de la contribution de l’allocation et à un plafond égal à 4 fois le paiement minimum. Un flux bien loin de la tendance des années précédentes, en raison des restrictions introduites par les deux dernières manœuvres. Surtout en ce qui concerne l’option Singe et Femme.
Pour Ape et Opzione donna un passé avec “attrait”
L’avance sociale sur les retraites, instaurée à titre expérimental en 2017 puis prolongée à plusieurs reprises, est en fait une institution sociale sélective temporaire à la disposition des travailleurs en situation particulière (chômage, aide-soignants, invalidité civile d’au moins 74%, appelés à effectuer des travaux lourds). activités) qui permet de quitter son emploi avant les exigences ordinaires, en bénéficiant d’une allocation “pont” jusqu’à atteindre les seuils conventionnels, comme 67 ans de “vieillesse”. Depuis sa création en 2017 jusqu’en 2023, environ 110 000 sujets ont utilisé cet outil (avec une moyenne d’âge de 64 ans). Même l’option des femmes, créée en 2004 et étendue depuis lors d’année en année, était très populaire avant le début de la répression avec le budget 2023. Entre 2010 et le 1er janvier 2023, il y a eu 174 535 « adhésions » à ce canal de sortie : 16,3 % du total des pensions anticipées versées aux travailleuses.
Les restrictions des deux dernières manœuvres
Mais la stratégie adoptée ces dernières années pour contenir la hausse des dépenses de sécurité sociale, notamment en dissuadant considérablement la retraite anticipée, a considérablement réduit le nombre de personnes liées à ces voies de sortie de retraite. Ce n’est pas un hasard si le quota 103 avec « pénalités », à partir du recalcul de la contribution de l’allocation, ne pèsera pas plus de 149 millions d’euros sur les comptes publics en 2024, auxquels s’ajouteront 835 millions supplémentaires en 2025 lorsque le les dépenses devraient être de 25 mille. La nouvelle version, sous une forme encore plus restrictive, d’Option Femme ne coûtera cette année encore que 16,1 millions, notamment parce que l’accès sera garanti à très peu de travailleuses. L’Ape social a été refinancé à hauteur de 85 millions en 2024 et de 168 millions supplémentaires en 2025 (grâce à 11 100 « allocations » supplémentaires).
La réédition du bonus Maroni pour un public limité
La réédition de l’incitation (sur le modèle du bonus dit Maroni) pour inciter à renoncer à la retraite avec le quota 103 aura également très peu d’impact sur le budget public : un coût de seulement 8,7 millions pour un pool potentiel de 6 500 ouvriers. Et la nouvelle proposition de la soi-disant « contribution paix » (rachat des « écarts » de paiement), qui devrait toucher 600 travailleurs l’année prochaine, avec un impact de 1,1 million sur les comptes publics, et le même nombre en 2025.