Retraites, pour l’option féminine, des sorties en baisse mais les sondages poussent à l’allongement


Il expirera à la fin de l’année sous le nom de Quota 102 et Ape sociale. Et aussi pour l’Option Féminine, l’avenir proche est actuellement pour le moins incertain. Mais précisément à partir du prochain tour électoral du 25 septembre, la poussée pourrait venir pour la prolongation d’au moins une autre année de la chaîne qui permet aux travailleurs de partir avec 58 ans (59 s’ils sont « autonomes ») et 35 de paiements, mais avec la contrainte de recalcul de la contribution du chèque. Divisés sur le sort de la loi Fornero et les interventions pour assouplir le système de sécurité sociale, la quasi-totalité des partis s’accordent sur la nécessité de structurer cette mesure. Bien que le dernier suivi des flux de retraite réalisé par l’INPS avec une enquête mise à jour au 2 juillet dernier, il ressort qu’au premier semestre de cette année les soins payés avec l’Option Femme étaient <> par rapport à 2021 : 10 997 contre 20 585.

L’attractivité de l’Option Femme pour les travailleuses de 60 et 61 ans

Le suivi de l’INPS met en évidence comment au cours des six premiers mois de 2021, le plus grand nombre de traitements payés pour l’option féminine concernait les travailleurs dans la tranche d’âge des 60 et 61 ans (4 652) alors que l’année précédente pour conduire la classification des sorties avaient été les « salariés » et les « autonomes » jusqu’à 59 ans. Un bassin, ce dernier, auquel 3.724 chèques ont été alloués au premier semestre 2022, alors que les 2.621 pensions restantes versées par l’INPS entre janvier et juin de cette année concernaient des travailleuses âgées de 62-63 ans (1.737), 64-65 ans (764) et avec 66 ans et plus (120).

Au cours des six premiers mois de cette année 390 932 nouvelles pensions INPS

De l’enquête menée par l’Institut dirigé par Pasquale Tridico, il ressort qu’au total <> étaient de 390 932 au total, pour un montant mensuel moyen de 1 173 euros. En 2021, en revanche, un total de 877.724 chèques avaient été payés, pour un montant mensuel moyen au départ de 1.203 €.

Lega et Pd et en fait aussi M5S poussent pour une option féminine structurelle

Comme on le sait, la dernière loi de finances a prolongé l’Option Femme pour toute l’année 2022. En l’absence de nouvelles interventions, ce canal de sortie sera interrompu l’année prochaine. Mais des programmes électoraux, dans la plupart des cas assez synthétiques et génériques sur le chapitre des retraites, se dégage une volonté transversale d’étendre cette mesure. Lega et Pd envisagent surtout de donner la priorité à une physionomie structurelle de l’option féminine. Et le M5S semblerait également non contraire. Une volonté qui semble ouvrir au moins la voie à la prolongation de la mesure pour une année supplémentaire. Aussi parce que les coûts ne seraient pas excessifs. La dernière extension était budgétisée à un peu plus de 110 millions.

Avec l’option Femme, le chèque « se contracte » en moyenne de 20 à 30 %

La contrainte du recalcul des cotisations du traitement produit une réduction de l’allocation versée aux travailleuses de 20 à 30 % en moyenne par rapport au « régime » du système mixte. Toutefois, la réduction varie en fonction de l’âge du travailleur et des caractéristiques de carrière, du salaire et des cotisations échus à la date d’accès à la pension avec option féminine.



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