Retraites, l’âge minimum de la retraite anticipée passe à 63 ans pour tous


Sortie anticipée pour tout le monde, ou presque, à 63 ans. Avec ancienneté cotisante variable selon les « types » : 36 ans pour les hommes au chômage, exerçant des activités « lourdes », soignants ou invalides ; 35 ans pour les femmes ; 41 ans pour la majorité des travailleurs. C’est l’effet produit par le nouvel instrument de flexibilité à sortie unique, doté d’un fonds spécifique, avec lequel à partir de 2024 il absorbera le singe social, l’option des femmes et le quota 103 transformé en quota 104, qui fait partie du chapitre de sécurité sociale du manœuvre lancée lundi par le gouvernement. Le seuil de l’âge minimum de la retraite augmente donc pratiquement partout à 63 ans, étant donné qu’il ne sera plus possible de sortir à 62 ans comme le prévoyait le Quota 103. Et même les quelques catégories de travailleurs qui avaient eu accès à l’Option Femme dans le version 2023, ils ne pourront plus opter pour une sortie à 60 ans (59 ans avec un enfant et 58 ans en présence de plusieurs enfants), sauf si l’exécutif a des réexamens « hors délai ».

Incitations à retarder la sortie et éventuelles sanctions

Ce nouveau mécanisme devrait être accompagné, au moins en ce qui concerne le quota 104, d’un système de « récompense » pour ceux qui décident de rester au travail, à l’image du réajustement de la prime Maroni décidé avec la dernière loi de finances avec laquelle il est effectivement a laissé le prélèvement contributif de 9,19% sur le salaire du travailleur. Mais selon ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, il devrait également y avoir des « pénalités » pour ceux qui envisagent de partir un peu plus tôt, probablement sous la forme d’un « plafond » sur le montant maximum de la pension payable jusqu’à ce qu’il atteigne le condition de vieillesse. Toutefois, des mesures et des ajustements pourront être apportés par l’exécutif jusqu’à ce que le texte final de la manœuvre à transmettre au Parlement soit atteint.

La filière retraite est toujours ouverte avec 42 ans et 10 mois de versements (1 an de moins pour les femmes)

Toutefois, la filière prévue par la loi Fornero qui permet une retraite anticipée à 42 ans et 10 mois (41 ans et 10 mois pour les femmes), quel que soit l’âge, continuera à être utilisable dans sa configuration actuelle. Et même pour les travailleurs dits « précoces », ceux ayant 12 mois de cotisations effectives avant 19 ans, il reste possible d’accéder à la retraite avec 41 années de cotisations. Rien de nouveau même en ce qui concerne les conditions fixées par la loi Fornero pour la retraite : toujours 67 ans et 20 ans de cotisation.

Les trois monstres de la manœuvre

Moins de contraintes pour les travailleurs purs « contributifs »

Avec la mesure lancée par le gouvernement, la pension de vieillesse devient plus facilement accessible aux travailleurs pleinement « contributifs » (ceux qui n’avaient pas cotisé jusqu’au 31 décembre 1995). Dès l’année prochaine disparaîtra l’exigence relative au montant minimum de la pension accumulée (dite « montant seuil »), égal à 1,5 fois l’allocation sociale (745,91 euros en 2023) pour le droit au congé à l’âge de 67 ans. vieux. Toutefois, la contrainte de 2,8 fois l’allocation sociale devrait demeurer pour les travailleurs « contributifs » qui décident d’emprunter la voie de sortie à 64 ans.

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