Retraites, la réouverture du tableau sur la nouvelle réforme passe de l’option féminine en forme structurelle


Rendre structurelle l’option femme, jusqu’ici prolongée uniquement pour 2022, en utilisant le recalcul contributif de l’allocation comme dénominateur commun des possibles nouvelles sorties anticipées pour tous à partir de 64 (ou 63) ans. A condition que la discussion entre l’exécutif et les syndicats puisse être relancée pour tracer les lignes directrices d’une réforme des retraites ayant pour mission d’activer un nouveau dispositif de flexibilité à la sortie, quoique lié au mode de contribution. Cela pourrait être le choix pour rouvrir la table des retraites, qui a été gelée sous les coups des vents froids de la guerre en Ukraine qui ont forcé le Palazzo Chigi à bouleverser l’agenda du gouvernement. Aussi parce que c’est la ministre du Travail, Andrea Orlando, qui a parlé explicitement d’une tentative de placer l’option femme dans un horizon temporel plus large.

Orlando : effectuer la sortie anticipée des cotisations pour les femmes structurelles ou pluriannuelles

Le message arrivé du ministre du travail ne laisse planer aucun doute : « je pense qu’il faudrait essayer de le rendre structurel ou pluriannuel » Option femme, soit la possibilité pour les ouvrières de quitter le travail plus tôt, mais avec le recalcul de la contribution du allocation, si en possession d’au moins 58 ans (59 dans le cas des « autonomes ») et 35 de paiements. Non seulement cela : selon Orlando, la comparaison sur les retraites doit redémarrer en tenant compte également « du fait que le travail des femmes est toujours double et la reconnaissance des parcours qui mènent à la retraite doit inclure ce fait même ».

L’inégalité des retraites entre hommes et femmes

L’Inps s’est concentré à plusieurs reprises sur la soi-disant disparité des retraites entre les sexes ces derniers mois. Et aussi ces derniers jours, le président de l’Institut de sécurité sociale, Pasquale Tridico, a rappelé que les inégalités salariales se transforment en inégalités de retraite, comme le confirment les montants des pensions des femmes. Lesquelles sont en moyenne 27 % inférieures à celles des hommes : l’allocation mensuelle moyenne est en effet de 1 352 euros contre 1 863 euros.

17 000 sorties avec l’option féminine sont attendues cette année

La retraite anticipée avec l’option femme a été prolongée par la dernière loi de finances jusqu’au 31 décembre 2022. Selon les estimations du gouvernement, cette année, 17 000 travailleurs sur un total de 29 500 en possession des conditions nécessaires devraient utiliser cette sortie. , pour un coût d’un peu plus de 111 millions. Ce flux devrait passer à 28 200 traitements dans les douze mois suivants puis à 29 100 contrôles en 2021, avec une dépense proche de 500 millions.

La table gelée par la guerre

Vers la mi-février, le gouvernement et les syndicats, après quelques rounds techniques, semblaient s’approcher d’un premier contrôle politique entre les ministres du Travail et de l’Economie d’une part et les dirigeants de la CGIL, de la CISL et de l’UIL d’autre part pour faire le point. sur la table des retraites et évaluer la possibilité de jeter les bases d’un protocole d’accord à signer en vue de la présentation du Document Economique et Financier (Def). Mais le déclenchement de la guerre avec l’invasion russe de l’Ukraine a soudainement bloqué la confrontation. Les syndicats ont demandé à plusieurs reprises une reprise des négociations, qui pourraient désormais être rendues publiques d’ici la mi-mars.



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