Cela promet d’être l’un des chapitres les plus brûlants de la prochaine manœuvre économique. Et il pourrait devenir l’un des invités de pierre du prochain sommet gouvernemental que Giorgia Meloni devrait fixer au 30 août pour aborder les questions les plus urgentes de la relance après les vacances d’été. Les retraites font par ailleurs partie des dossiers sur lesquels de nouvelles frictions pourraient surgir au sein de la majorité. L’exécutif étant appelé en tout cas à se prononcer sur les trois mesures de sécurité sociale qui expirent à la fin de l’année : le Quota 103 en version « contributive », le Singe Social et l’Option Femmes.

Le même exécutif devra clarifier quel sera l’avenir des récentes augmentations des pensions minimales et, surtout, il devra prendre en compte les répercussions sur l’équilibre de la sécurité sociale du soi-disant hiver démographique et des carrières discontinues des des travailleurs plus jeunes, mais aussi des ressources limitées disponibles dans le cadre du budget de la loi. Ce n’est pas un hasard si dans la liste des mesures possibles à adopter, sur laquelle travaillent déjà les techniciens exécutifs, apparaît, outre un éventuel nouveau durcissement (voire un blocage) du mécanisme de revalorisation des chèques de montants supérieurs, une extension des fenêtres de sortie de 6 à 7 mois au lieu de 3 actuellement pour les travailleurs qui décident de prendre une retraite anticipée avec 42 ans et 10 mois de cotisations (41 et 10 mois pour les femmes), quel que soit leur âge chronologique.

Le menu sur lequel les experts du MEF concentrent leur attention comprend également une intervention sur les indemnités de départ, qui, si les ressources disponibles le permettent, pourrait ouvrir la voie à une mini-réforme de la flexibilité de sortie avec l’abandon du système des Quotas et avec l’arrêt simultané à Opzione donna et, presque entièrement, au Social Ape. Le gouvernement est déjà intervenu sur les fenêtres avec la dernière loi de finances, prolongeant celles du quota 103 de 3 à 7 mois pour le secteur privé et de 6 à 9 mois pour le secteur public. L’éventuelle extension de six mois de la fenêtre de retraite anticipée avec le seul canal « contributif » (quel que soit l’âge) conduirait à un arrêt du travail après 43 ans et 4 mois pour les hommes et après 42 ans et 4 mois pour les femmes.

En vue de garantir une « couverture de retraite » plus solide pour les moins de 35 ans (dans le mix entre retraites publiques et complémentaires) dans la via XX Settembre, les techniciens évaluent alors la proposition lancée ces dernières semaines par les sous-secrétaires à l’Economie et au Travail de la Ligue du Nord. , Federico Freni et Claudio Durigon, d’attribuer obligatoirement une partie de l’indemnité de départ (25%) aux « formes complémentaires ». Une fois cette partie de l’indemnité de départ affectée à un fonds de pension (sans doute « négociable »), les travailleurs pourraient encore décider de ne pas utiliser la rente pour donner plus de poids à la « couverture » garantie par le chèque social obligatoire en récupérant le montant versée au moment du versement des 75 % restants de l’indemnité de départ après la rupture de la relation de travail. Enfin, une troisième voie resterait ouverte : poursuivre l’investissement dans les retraites complémentaires sans recourir à la rente couplée à la pension obligatoire constituée à l’INPS pour les « salariés ». L’INPS, entre autres, pourrait également être remis en cause avec un éventuel fonds dans lequel canaliser les tranches d’indemnités de licenciement obligatoirement désinvesties par les fonctionnaires.

En savoir plus

La décision devra être prise dans les prochaines semaines, mais elle sera probablement déjà discutée lors du sommet du 30 août, étant donné qu’il semble y avoir des écoles de pensée différentes au sein de la majorité. La ministre du Travail, Marina Calderone, a par exemple déjà fait savoir qu’elle était favorable à une nouvelle phase de six mois de « silence-absence » pour l’attribution des indemnités de départ aux fonds de pension (donc sans engagement). Forza Italia ralentit cependant sur l’hypothèse du Quota 41 sous forme contributive, toujours soutenue par la Ligue, demandant la priorité à une nouvelle augmentation du « minimum ».



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