Retraites, dépenses à partir de 2025 mais la réforme peine avec l’extension inconnue du Quota 102


Une dépense qui recommencera à courir dès 2025 pour atteindre 16,7% du PIB en 2030 et même 17,4% en 2036 malgré l’arrêt au Quota 100 et l’utilisation du Quota 102 pendant seulement 12 mois. Et une éventuelle réforme, qui reste nécessaire mais qui ne semble plus être une priorité pour le gouvernement, précédée depuis des semaines par la guerre en Ukraine et les retombées d’une énergie chère et la poussée de l’inflation à l’ordre du jour de Palazzo Chigi. Cela explique aussi le “silence” de la Def sur d’éventuels aménagements pour assouplir la loi Fornero, qui étaient sur la table gouvernement-syndical jusqu’à la mi-février avant la phase de “gel” toujours en cours. Et qu’on le comprenne bien, le ministre du Travail, Andrea Orlando, à l’issue de la rencontre au Palazzo Chigi, jeudi 7 avril, avec les dirigeants de la CGIL, de la CISL et de l’UIL. “Le dialogue social va se poursuivre sur toutes les questions que nous avions déjà ouvertes : retraites, précarité, salaires, mesures sociales”, a déclaré Orlando, ajoutant : “naturellement la hiérarchie de ces questions a changé après la guerre”. Et force est de constater qu’avec le temps, si des solutions partagées ne sont pas identifiées dans un délai pas trop long, l’hypothèse d’une extension en 2023 du Quota 102 pourrait ressurgir, pour éviter un retour sec au « Fornero ». dès lors qu’il n’est pas pris en considération dans l’exécutif.

Dans la Def, il n’y a aucune référence à des mesures correctives sur la pension

Le Document Economie et Finances approuvé par le Gouvernement “ignore” l’éventuelle mini-réforme des retraites, au centre jusqu’à mi-février de l’affrontement entre le gouvernement et les syndicats, puis de facto suspendue pour donner la priorité aux “coûts de l’énergie” dossier et ceux liés au conflit russo-ukrainien. La nécessité d’une amélioration de la loi Fornerno dans une clé souple, mais rigide dans le sillage de la méthode contributive, n’est pas encore complètement exclue au Palazzo Chigi, qui est cependant aux prises avec diverses crises et urgences. Et donc, moins de 8 mois après l’arrêt du Quota 102 (libéré avec au moins 64 ans et 38 cotisations) instauré par le gouvernement Draghi, tout reste à décrypter le sort des différentes options qui avaient émergé autour de la table avec la CGIL. , Cisl et Uil : de la retraite avec pas moins de 64 ans mais avec recalcul de la cotisation du traitement, à l’avance, toujours à 64 ans, de la seule partie cotisante du chèque, proposée par le président de l’INPS, Pasquale Tridico.

L’antériorité de l’accord social et l’inconnue d’une extension du Quota 102

L’aggravation de la crise énergétique et l’éclatement du conflit en Ukraine ont conduit le gouvernement à ouvrir après Pâques une table « large » avec tous les partenaires sociaux afin de signer un nouveau « pacte » avant l’automne. Ce qui pourrait également inclure quelques astuces sur les retraites. Mais si avant octobre, date à laquelle la loi de finances devra être votée, une solution partagée n’a pas été identifiée sur la flexibilité de la production, pour éviter un retour “intégral”, la loi Fornero pourrait aussi faire ressurgir l’hypothèse d’une extension à l’ensemble de 2023 de la citation 102. Qui pour le moment, cependant, ne trouve pas de partisans au sein du gouvernement ainsi que parmi les syndicats.

Les dépenses de retraite repartent à la hausse à un rythme soutenu

La Def entérinée par le Gouvernement le 6 avril à une hausse de +2% des dépenses au titre des indemnités de départ à la retraite en 2021. Et dans le traditionnel « focus » sur les tendances moyen-long terme, les dépenses sont déjà relevées entre 2023 et 2025 elles vont encore augmenter, en raison également de la plus forte indexation des chèques, avec un rythme qui deviendra encore plus soutenu les années suivantes, atteignant 16,7% du PIB en 2030 avec un pic à 17,4% en 2036.



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