Retour à Monza Brescia: la Serie A se jouera contre Pise

Invités devant en début de partie avec Tramoni, puis Mancuso et D’Alessandro signent le come-back

Monza affrontera Pise en finale des éliminatoires de la Serie B. Une journée inoubliable pour Berlusconi et Galliani qui, quelques heures après le Scudetto remporté par Milan, peuvent également fêter un jalon historique pour leur créature actuelle. Conscients qu’il y a encore du chemin à faire, mais aussi que désormais les A sont plus proches et qu’ils peuvent chasser une partie de la déception acquise après avoir raté la promotion directe. Au U-Power Stadium, contre Brescia, ça se termine 2-1 comme au match aller, Mancuso et D’Alessandro renversant l’avantage initial de Tramoni. Le but de Mancuso était fondamental, il est arrivé en janvier d’Empoli qu’il avait traîné en promotion il y a un an, capable de marquer une minute après avoir mis le pied sur le terrain, chassant la peur du match final. Dimanche, il retournera en Toscane, à l’Arena Garibaldi de Pise, avec sa nouvelle équipe pour tenter d’atteindre le même objectif. Mais d’abord, il y a le match aller, prévu jeudi à 20h30.

LA RÈGLE DE 7

Absences des deux côtés, Corini récupérant Huard et Karacic et faisant les bons choix initiaux. Au départ, en effet, son Brescia court mieux, est plus agressif et écrase les hôtes, mettant en branle l’étrange appareil du destin qui le conduit à marquer dès la 7e minute de jeu, exactement comme au match aller. Cette fois ce n’est pas Moreo, mais Tramoni qui capte un latéral de Leris sur un corner et décoche une frappe de l’aile droite. Di Gregorio venait de sauver le résultat deux fois, mais il ne peut s’en empêcher. La gifle réveille Monza, qui d’abord vif répond immédiatement par une frappe de l’extérieur de Carlos Augusto. Puis Joronen profite d’une occasion devant le but sur les pieds de Mota (14′) et une minute plus tard Gytkjaer, d’une tête, passe tout près de l’égalisation. Jusqu’à ce qu’au fil des minutes la Brianza commence à se débattre dans la construction. La punition d’Huard, légèrement haute, est la sirène qui envoie tout le monde aux vestiaires.

PENSEZ-Y MANCUSO

La deuxième mi-temps s’ouvre sur un coup de Mazzitelli (récupéré pour la soirée) qui s’imprime sur la barre transversale. C’est lui qui à la 57e minute laisse la place à Machin pour tenter d’intensifier la qualité du dribble au milieu du terrain. De là, Leris cherche le coin droit. Peu après l’heure de jeu, arrivent également les premiers remplacements de Corini : Jagiello et Palacio à la place de van de Looi et Tramoni. Le bon changement, cependant, est le bon Stroppa en insérant Mancuso pour Dany Mota. Au premier ballon touché, sur une passe décisive de Gytkjaer, l’attaquant anticipe Joronen de la pointe et se réjouit (70′). C’est la signature du pêcheur kamikaze, celui qui sait attendre le bon moment pour marquer un but qui peut racheter une saison avare en buts. Pour Brescia, qui devrait à ce stade marquer deux autres buts, la montée commence à s’avérer assez difficile. L’assaut final ne se concrétise jamais et sur le dernier renversement devant D’Alessandro le ferme à la 94e minute.



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