H&M revient sur Tmall, une plate-forme de commerce électronique détenue par le géant chinois de l’Internet Alibaba, après en avoir été retirée il y a 16 mois, rapporte Reuters. Le site chinois a fermé la boutique en ligne H&M après que la marque ait critiqué les violations des droits de l’homme au Xinjiang.
La réouverture n’a pas été annoncée mais a été remarquée par les utilisateurs chinois de la plateforme puis confirmée par une étude de Reuters. La raison de la réouverture reste floue pour le moment. H&M et Alibaba n’ont pas encore répondu aux demandes de l’agence de presse.
En plus d’Alibaba, de nombreuses autres plateformes et applications chinoises ont également supprimé leurs références au détaillant de mode suédois lorsqu’elles ont annoncé qu’elles cesseraient d’utiliser du coton en raison des inquiétudes suscitées par les violations des droits de l’homme dans la région du Xinjiang. Selon les estimations des Nations unies et des organisations de défense des droits de l’homme, plus d’un million de personnes, principalement des Ouïghours et d’autres minorités musulmanes, ont été détenues dans des camps de la région du Xinjiang ces dernières années. Cependant, la Chine nie toutes les allégations d’abus.
H&M serait la seule marque à avoir vu son « identité en ligne supprimée à ce point en Chine », bien que d’autres marques aient fait des annonces similaires, selon Reuters. En conséquence, depuis mars 2021, H&M en Chine ne peut vendre en ligne que via son propre site Web et via WeChat. En juin de cette année, H&M a fermé son magasin de Shanghai en réponse aux mesures et aux fermetures de la ville.
Cet article traduit et édité a déjà été publié sur FashionUnited.nl. H&M n’a pas encore répondu à une demande de FashionUnited.