Les juges aux affaires familiales reconnaissent qu’ils doivent mieux écouter les enfants lors des divorces. Dans la procédure actuelle, les enfants de moins de douze ans n’ont souvent pas la possibilité de faire entendre leur voix. Mais à partir de février, ils tenteront une nouvelle approche à Gand. Là-bas, le tribunal de la famille lance un projet test dans lequel chaque enfant se voit attribuer un confident à qui parler.
La juge aux affaires familiales et aux enfants, Anelore Bruneel, explique qu’il est clairement nécessaire de prendre plus au sérieux les enfants dans les procédures de divorce. Actuellement, les juges aux affaires familiales sont tenus d’inviter les enfants de plus de douze ans à être entendus, mais les enfants plus jeunes en sont souvent exclus. « Les enfants de moins de douze ans ont également le droit d’être entendus, mais ils ne connaissent souvent pas leurs droits », note-t-elle.
Pour combler cette lacune, le tribunal aux affaires familiales désignera un conseiller pour chaque enfant en procédure. Cela s’applique même aux enfants de moins de douze ans. Bruneel souligne l’importance de cette approche : « Avec un conseiller de confiance, nous créons non seulement une valeur ajoutée pour les enfants, mais aussi pour nous-mêmes en tant que juges de la famille. Nous donnons à l’enfant une voix dans la procédure, qui sera interprétée par un professionnel neutre.
Ces changements sont le résultat des recommandations du Commissaire aux droits de l’enfant. Parmi toutes les plaintes que le commissaire reçoit de la part de jeunes et d’enfants, 13 % concernent des divorces. Ils se sentent souvent victimes d’une situation dont ils ne voulaient pas. C’est pourquoi des efforts sont désormais déployés pour mieux les écouter.
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