Investissez 15 millions d’euros dans la mairie et exigez en même temps des impôts supplémentaires aux habitants. Cela ne correspond pas à la politique locale de la Drenthe centrale. Elle souhaite à l’unanimité que l’échevin examine si cela peut être fait à moindre coût.
Les partis de la coalition et de l’opposition sont critiques. Le Gemeentebelang-BBB, le plus grand parti, ne veut pas rendre les 15 millions d’euros « immédiatement disponibles ». L’indépendant Midden-Drenthe, le plus grand parti d’opposition, trouve inexplicable que des investissements soient réalisés dans ce domaine, alors qu’entre-temps il faut procéder à des coupes.
La municipalité souhaite moderniser la mairie car le bâtiment vieux de 25 ans est terminé et aucun entretien majeur n’a effectivement été effectué. Certaines installations ne répondent pas aux exigences légales. Le bâtiment doit également être rendu plus durable.
En même temps, la municipalité doit faire des coupes. Il manquera à la municipalité 2,5 millions pour l’année prochaine et ce chiffre passera à 6 millions les années suivantes. Il est notamment demandé aux habitants d’augmenter leurs impôts fonciers de 10 % l’année prochaine et de 10 % supplémentaires en 2026. La taxe sur les égouts augmentera également.
« Bien que nous comprenions la nécessité de remplacer les installations, cela reste une histoire difficile en ces temps difficiles », déclare Arjan van Gelderen (VVD). « Les TIC doivent fonctionner et la durabilité est vraiment nécessaire », ajoute Henk van der Beek au nom de GroenLinks. Mais le parti pense aussi que 15 millions d’euros, c’est beaucoup d’argent. « Cela ne peut être défendu que si l’on donne à la mairie un autre objectif. » Il envisage par exemple d’y installer la bibliothèque ou Welzijn MensenWerk. « La mairie deviendra alors beaucoup plus multifonctionnelle. Dans le cas contraire, les coûts seront trop élevés. »
Le parti d’opposition D66 est en fait le seul parti qui peut simplement être d’accord avec cette idée. Marten Leistra le qualifie d’« investissement nécessaire ». Il évoque par exemple un travail d’entretien pour le chauffage. « Qui a envie de travailler dans le froid ? » Il n’a qu’un seul commentaire : « Nous pensons qu’il faut être capable de bien l’expliquer aux habitants. Il ne s’agit pas de petites sommes. Tout tourne autour de la bonne image. »
GroenLinks a une idée à ce sujet : demander au maire d’écrire une chronique à ce sujet. « C’est un sujet auquel j’aime réfléchir, donc je suis heureux de le faire », répond le maire Jan Zwiers.
Le conseiller comprend qu’il existe une insatisfaction parmi les résidents de la municipalité à l’égard du plan. « Nous savons qu’il faut faire quelque chose de toute façon », déclare la conseillère Rieja Raven. « De toute façon, cela va coûter de l’argent. » Le projet du conseil communal plénier visant à déterminer si la rénovation peut être moins chère peut donc compter sur le soutien de l’échevin.