Rénovations dans la Borneostraat : des plafonds inachevés désespèrent Agnès

Agnès et son mari débordent de frustration. Après trois ans de fuites sur le toit de leur appartement de location situé dans la Borneostraat à Beverwijk, tous les problèmes devraient être résolus ce mois-ci après une rénovation majeure. Mais maintenant que toute la rénovation devrait être terminée, il leur reste encore trois plafonds inachevés. Et cela a des conséquences désagréables. Agnès en a assez.

« Nous essayons juste de planifier notre vie », dit Agnès pleine de frustration. « Je suis indépendante, mon mari travaille dur. Nous avons pris cette semaine de congé pour peindre, faire du bricolage et ramener nos affaires ici. Mais maintenant, tout cela n’est plus possible. À la fin de ce mois, je serai opéré du genou, après quoi je devrai récupérer pendant des semaines. Je dois donc reporter cela.

La semaine dernière, c’était complet. L’association de logement Pré Wonen rénove actuellement plusieurs immeubles d’habitation dans l’Indische Buurt à Beverwijk. Que c’était aussi nécessaireles appartements sont a en fait besoin d’être rénové ou remplacé depuis des années.

Fuites

Agnès et son mari, qui vivent au dernier étage du complexe, ont également souvent souffert de fuites provenant de l’ancien toit. Mais selon le couple, Pré Wonen n’a rien fait, notamment parce que les appartements étaient destinés à être rénovés depuis longtemps.

Cette rénovation a commencé en décembre dernier. Agnès et son mari vivent temporairement ailleurs à proximité et depuis la semaine dernière, ils ont pu réemménager dans leur appartement rénové pour que tout soit prêt à vivre à nouveau. Mais cela s’est passé différemment.

Il y avait encore des fuites sur les plafonds de trois pièces différentes la semaine dernière. Ces parties du plafond, les bandes le long de la fenêtre, devaient encore être remplacées. Cela devait avoir lieu début janvier, mais a été reporté à mardi dernier.

Puis un ouvrier de KBK, l’entrepreneur engagé par Pré Wonen pour la rénovation, est arrivé. Il a retiré les bandes de plafond qui fuyaient, mais a ensuite conclu qu’il ne serait pas en mesure d’installer seul les pièces de rechange.

Le texte continue sous la photo d’un des plafonds laissé inachevé.

Il est allé laisser les parties du plafond en bas, trois étages plus bas. Et puis le message est arrivé : « Nous serons de retour le 29 janvier ». Donc lundi prochain. Agnès : « C’est ce qu’ils disent, mais qui garantit qu’ils y parviendront ? »

De plus, la visite de l’ouvrier leur a laissé un mauvais arrière-goût : en se tenant debout sur un nouveau rebord de fenêtre, un morceau s’est cassé. Et il a poussé les graviers et les pierres qui avaient été détachés pendant les travaux dans un coin sous la bâche. Puis Agnès et son mari en ont eu assez.

“Nous pouvons le faire nous-mêmes, mais ce n’est pas autorisé”

Le couple avait déjà perdu une certaine confiance en Pré Wonen. “Si j’entends encore une fois : ‘Nous comprenons que c’est ennuyeux’ ou ‘malheureusement, cela ne peut pas être fait plus tôt’, je deviendrai fou”, disent-ils.

Pendant ce temps, Agnès et son mari ne peuvent rien faire eux-mêmes. En fait, cela ne leur est pas permis : « Nous préférons faire le travail nous-mêmes. Nous sommes doués pour cela, mais s’il y a des fuites ou si quelque chose doit être réparé, c’est entièrement à vos frais. Nous ne voulons pas prendre ce risque. Mais ils sont là, pendant leurs jours de congé.

Ce qu’Agnès pense être le pire : “Maintenant, je dois dire ‘non’ encore quelques fois aux clients de mon entreprise de nettoyage.” Elle souhaite même leur présenter ses excuses : “Parce que maintenant ils ont la même chose : ils comptent sur moi, mais je dois reprogrammer. Heureusement, tout le monde est très compréhensif.”

Le couple tient également à féliciter l’autre entrepreneur pour la rénovation, BAM Bouw en Techniek. “Cela devrait être très clair dans votre article : par exemple, ils ont rendu les cadres et les portes soignés et ont parfaitement communiqué tout ce qu’ils ont fait.”

‘Ça m’a aidé’

Pour mettre le sujet en lumière, ils appellent NH. Après les questions du journaliste à Pré Wonen et KBK hier matin, les choses prennent de l’ampleur. “Hé, je ne sais pas ce que tu as fait”, envoie Agnès, “mais ça a aidé : ils viendront réparer ça demain.” son mari ajoute : “Je leur ai dit : c’est dommage que cela soit soudainement possible si on implique les médias.”

Pré Wonen et KBK ont promis hier de fournir une réponse écrite, qui sera publiée ici après réception.



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