Feu vert du Conseil des ministres au texte consolidé pour la simplification des procédures administratives des centrales d’énergie verte, des systèmes de stockage et des travaux associés. La disposition, approuvée à titre préliminaire, est le résultat du concert entre trois ministères (Environnement, Administration publique et Réformes) et répond aux objectifs également mis noir sur blanc dans le Pnrr. Par rapport à la mosaïque très irrégulière existant jusqu’à présent, le texte consolidé réduit les pistes de développement des sources vertes à trois : activité gratuite, procédure d’autorisation simplifiée (Pas) et autorisation unique. Mais les opérateurs, à commencer par les associations les plus représentatives comme Elettricità Futura, n’ont pas manqué d’exprimer des doutes dès la phase d’élaboration de la disposition, car celle-ci introduirait des limites dans certains cas pour lesquels jusqu’à présent aucune autorisation supplémentaire n’était nécessaire.

Trois régimes pour le développement des sources vertes

Mais voyons en détail ce que prévoit la nouvelle disposition. La première piste introduite est celle de la libre activité qui s’applique par exemple à toutes les centrales solaires de moins de 10 mégawatts, sans modifications particulières de la structure sur laquelle elles sont installées ni occupation d’un terrain autre que celui de la toiture sur laquelle elles sont construites, mais également aux modifications des systèmes existants (c’est-à-dire mise à niveau ou rénovation). Pour ce type d’intervention, aucun acte d’autorisation ou déclaration n’est requis sauf en cas de contraintes paysagères. Et c’est sur ce dernier point que se sont beaucoup concentrées les critiques des opérateurs renouvelables.

Exceptions à l’activité gratuite

La disposition introduit en effet quelques exceptions, principalement lorsque la nouvelle installation ou la rénovation d’un projet existant insiste sur des actifs soumis à protection ou dans des espaces naturels protégés : dans ce cas, en effet, le régime Pas s’applique. Toutefois, si ce type d’installation ou de rénovation concerne des biens tels que des villas ou des parcs non protégés mais d’une beauté rare, ou des complexes de choses ayant une valeur esthétique particulière (y compris les centres et noyaux historiques), un processus plus long est déclenché. avec l’intervention des surintendances qui doivent exprimer un avis contraignant (et qui, s’il est négatif, bloque le processus) et avec la demande soumise à l’approbation de l’autorité de protection du paysage, restriction avec prolongation du délai pour la possibilité de demandant des investigations approfondies.

Les enquêtes Elettricità Futura

Un délai, ce dernier, qui peut atteindre jusqu’à 45 jours et sur lequel, comme mentionné, Elettricità Futura a exprimé son opposition en référence aux systèmes déjà installés car « il introduit des coûts inutiles et des délais bureaucratiques » car il prévoit également un nouveau autorisation pour ces projets. D’autres limitations concernent la possibilité d’appliquer le mécanisme de consentement tacite, également pour les projets liés aux installations renouvelables (en présence d’une ou plusieurs contraintes à cet égard, l’approbation de l’autorité chargée de les protéger est requise).

En savoir plus

Le régime de la procédure simplifiée d’autorisation (Pas)

Le deuxième régime est le , qui concerne les projets qui ne nécessitent pas de procédure de « permis » et ne sont pas soumis à des évaluations environnementales. La disposition prévoit différents cas selon que la demande ne présente pas d’obstacles ou est au contraire soumise à des contraintes municipales et/ou administratives. A défaut de dispositions, la qualification est réputée délivrée dans un délai de 30 jours (qui monte à 45 jours si de multiples actes de consentement sont requis ou 75 en cas de convocation de la conférence des services).



ttn-fr-11