1/2 Tiny et René Scheepers préparent des beignets pour les clients de la banque alimentaire. (photo : Raoul Cartens)
Le boulanger d’Oliebollen René Scheepers cuit gratuitement des oliebollen pour près de 700 familles à Breda. Depuis leur domicile permanent au centre commercial Hekselwiel à Breda-Noord, ils distribuent des bulbes aux clients de la banque alimentaire. « En ces temps difficiles de pauvreté tranquille, j’ai pensé qu’il serait bon de faire des beignets pour les gens qui n’en ont pas les moyens », dit René.
Ce n’est certainement pas la première fois que la famille Scheepers s’engage auprès des personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts avec des beignets gratuits. En 2012, lui et sa femme Tiny les ont cuits au four pour 300 familles. Ce nombre a maintenant plus que doublé.
« Vous voyez juste une tendance à la hausse des gens qui n’en ont plus les moyens et qui dépendent de la banque alimentaire », explique René. Et là aussi, ils le remarquent, dit Thijs Verhees de la banque alimentaire. « Environ 1900 personnes à Breda, dans près de 700 familles, dépendent de la banque alimentaire et ce nombre a énormément augmenté au cours des six derniers mois. Nous sommes préoccupés par cela. »
Il cite la hausse des prix de l’énergie, l’inflation et les avantages qui n’augmentent pas avec cela comme cause. « Les gens sont vraiment coincés maintenant. » Il est donc satisfait de l’action de la famille Scheepers : « Les boules à huile sont vraiment un produit de luxe, donc c’est bien que la famille Scheepers veuille faire cela. Cela donne à nos clients une touche festive à table qu’ils ne peuvent normalement pas se permettre. être. »
« Admettre qu’ils ne peuvent pas s’en sortir financièrement est un gros problème pour les gens. »
Pendant ce temps, les clients se promènent sur le stand oliebollen. Clients payants. Les 690 familles de Breda qui dépendent de la banque alimentaire ont reçu un coupon spécial dans leur boîte aux lettres. Il y a deux de ces coupons dans un seau. « Oui, ils sont arrivés tôt ce matin », dit René. Mais l’après-midi, c’est calme. Peut-être parce que quelqu’un d’Omroep Brabant traîne autour du stand d’oliebollen avec une caméra.
Parce que de nombreux clients de la banque alimentaire ont honte d’admettre qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts, dit Verhees. « Admettre qu’ils ne peuvent pas s’en sortir financièrement est un gros problème pour beaucoup de gens. Avant de frapper à la porte de la banque alimentaire, ils essaient d’abord de s’arranger eux-mêmes et se retrouvent dans des problèmes plus profonds à cause de l’endettement. Donc, si vous obtenez avez des ennuis en essayant de joindre les deux bouts, veuillez nous le signaler ! »
« A cause de toutes les augmentations de prix, je n’arrive plus à joindre les deux bouts avec mes prestations. »
Après avoir attendu à distance, une femme arrive au stand de bulbes à huile avec le reçu nécessaire. Elle ne veut pas être filmée, mais raconte quand même son histoire. Elle est mère et est devenue incapable de travailler. « J’ai travaillé dans le secteur de la santé, mais ce n’est plus possible. En raison de toutes les augmentations de prix, je ne peux plus joindre les deux bouts avec mes prestations. Je suis heureux de pouvoir encore donner des oliebollen à mes enfants avec ce bon. »
Lorsqu’elle a reçu ses beignets gratuits, elle repart, tressailleuse, vers la maison. Un regard dans ses yeux en dit long. Un mélange de honte et de tristesse. Mais aussi une détermination à ne pas priver ses enfants d’oliebollen pendant le mois de fête à venir. Avec sucre en poudre supplémentaire.
Les bons pour les ampoules à huile peuvent être remis jusqu’au 15 décembre.