Renault titre en légère hausse : Renault souhaite introduire en bourse sa filiale de voitures électriques Ampère en 2024


Le constructeur automobile français Renault vise l’année prochaine l’introduction en bourse de sa nouvelle filiale de voitures électriques Ampère.

Vous trouverez ci-dessous les points clés les plus importants du plan avec lequel Renault veut rattraper son retard dans la course avec Volkswagen, Stellantis, Tesla ou les constructeurs de voitures électriques chinois aspirant à l’Europe :

UN MILLION DE VOITURES D’ICI 2031

Ampère emploie plus de 11 000 personnes, dont un tiers d’ingénieurs. La production a lieu dans trois usines existantes dans le nord de la France – à Douai, Maubiege et Ruitz, surnommées « ElectriCity » par Renault. La capacité de production initiale de 400 000 véhicules devrait atteindre un million d’ici 2031. Le constructeur sino-japonais AESC Envision et la start-up française Verkor, qui exploitent des gigafactories à proximité de l’usine Ampère, fourniront les batteries.

L’année dernière, la marque Renault a vendu moins de 50 000 voitures électriques Mégane et Kangoo. Ampère prévoit d’en avoir six d’ici 2030 Voiture électrique-des modèles à proposer, dont la Mégane E-Tech existante et une version rééditée de l’ancienne R5. Selon des sources internes, une petite voiture devrait sortir des chaînes de production en Slovénie, à l’usine de Novo Mesto, à partir de 2026.

LES COÛTS EN BAISSE, LES VENTES EN HAUSSE

La question clé pour Ampère est également de savoir comment réduire les coûts de production encore élevés des voitures électriques. D’ici 2027, les coûts devraient diminuer de 40 % en proposant moins de modèles et en les développant et en les produisant plus efficacement. Chaque voiture devrait sortir de la chaîne de montage après moins de dix heures de production. Ampère veut augmenter ses ventes de 30 pour cent par an d’ici 2030 – par rapport à la croissance de près de huit pour cent enregistrée par Renault au dernier trimestre. Le résultat opérationnel et le cash-flow devraient être positifs pour la première fois en 2025. Un rendement à deux chiffres est attendu d’ici 2030.

INTRODUCTION DANS UN ENVIRONNEMENT DIFFICILE

Une cotation en bourse était initialement prévue pour cette année, mais le pas vers la salle des marchés devrait désormais avoir lieu au premier semestre 2024 – en fonction de la situation du marché. L’objectif est d’atteindre une valorisation élevée pour l’entreprise en permettant aux investisseurs d’apprécier le potentiel de croissance grâce à une meilleure compréhension du secteur des voitures purement électriques. Le patron de Renault, Luca de Meo, envisage une valorisation de huit à dix milliards d’euros, soit la même que celle de Renault jusqu’à présent. Les analystes estiment que c’est trop élevé : UBS a estimé la valeur entre trois et quatre milliards d’euros, Barclays a calculé cinq milliards d’euros, Jefferies a estimé entre cinq et sept milliards d’euros.

Seulement 20 pour cent environ seront cotés en bourse. Les partenaires japonais de Renault, Nissan et Mitsubishi, souhaitent investir jusqu’à 800 millions d’euros et pourraient recevoir environ dix pour cent des actions. QUALCOMM souhaite également participer. Les 60 à 70 pour cent restants restent chez Renault. Les analystes ont prévenu que les actions de la société mère pourraient souffrir de la cotation de la filiale. Volkswagen en est un exemple : avec l’introduction en bourse partielle de sa filiale Porsche, le titre a décliné. Et si Renault a besoin d’argent, le constructeur automobile peut vendre sa participation de 28 pour cent dans Nissan. « Ce qui semblait être une bonne idée il y a trois ans n’est peut-être pas la meilleure solution pour vos actionnaires existants », ont écrit les experts du secteur de Bernstein Research dans une lettre ouverte à la direction de Renault.

Renault vise dix milliards d’euros de chiffre d’affaires avec sa filiale électrique Ampère d’ici 2025

Le constructeur automobile français souhaite réaliser d’ici deux ans un chiffre d’affaires annuel de plus de dix milliards d’euros avec sa division voitures électriques et logiciels Ampère. La filiale en projet d’introduction en bourse partielle devrait poursuivre sa forte croissance et générer plus de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2031, a annoncé Renault mercredi à Boulogne-Billancourt près de Paris. Cela signifie une croissance annuelle moyenne de plus de 30 pour cent par an entre 2023 et 2031. En 2025, l’entreprise devrait atteindre le point mort opérationnel et une rentrée de trésorerie positive ; à partir de la fin de la décennie, le patron de Renault, Luca de Meo, vise pour une marge opérationnelle de plus de dix pour cent à.

Les actions Renault ont augmenté de 1,1 pour cent dans la matinée. L’analyste Philippe Houchois de la banque d’investissement américaine Jefferies a qualifié ces ambitions d’optimistes compte tenu de l’ambiance morose qui entoure actuellement les voitures électriques.

Comme récemment, Renault vise toujours une introduction en bourse partielle de l’activité au premier semestre 2024 si les conditions de marché sont favorables. Les projets ont été retardés cette année en raison de la situation des marchés. Comme on le sait déjà, Nissan et Mitsubishi contribuent à hauteur de 800 millions d’euros en tant qu’investisseurs principaux, et le fabricant de puces QUALCOMM envisage également de se joindre à l’émission initiale. Renault souhaite conserver une « forte majorité » des activités en interne.

Afin de devenir rapidement rentable dans le secteur des voitures électriques et des logiciels, le patron de Renault, de Meo, envisage d’importantes réductions de coûts de 40 % d’ici 2027/28. Ceux-ci devraient permettre à Ampère de proposer des voitures électriques en avance sur la concurrence au même prix que les moteurs thermiques. Quatre voitures sont initialement prévues pour 2025, puis sept modèles en 2031.

Sur le marché Euronext de Paris, l’action Renault a temporairement augmenté de 1,23 pour cent à 35,425 euros.

BOULOGNE-BILLANCOURT (dpa-AFX/Reuters)

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